J24 – Vendredi 24 octobre 2014 – Ubud !!!
Une pensée pour Julie et Loïc qui ont pris le temps d'apprécier Ubud quelques semaines avant nous !
Résultat du Quizz d'hier : Kévin et Julie gagnent ensemble. Il s'agit effectivement du Kopi Luwak, le café le plus cher du monde (800 € le kg), produit en petites quantités dans des conditions très particulières. Ce sont les civettes (des petits mammifères) qui font tout le boulot. Elles … boulottent les meilleures graines de café, qu'elles sélectionnent soigneusement, mais elles ne digèrent que la pulpe, pas le noyau ! Elles les rejettent dans leurs excréments un peu plus tard enrobés de suc gastrique. Les graines ainsi retraitées sont ramassées à même le sol et sont ensuite lavées (je te rassure...), puis séchées, torréfiées, etc. dans les mêmes conditions que le café habituel.
Au goût, cela donne quoi ? D'abord, il ne se boit pas en espresso, mais à la turque, il ne faut donc pas racler le fond de sa tasse ! Ensuite, bof, rien de spécial … Il est bon, sans amertume. De là à mettre 15 € dans une tasse …
Réveillés comme tous les matins à 5 heures, au lever du jour, par la joyeuse cacophonie des chants des coqs. Des milliards de coqs à travers la planète saluent chaque matin le lever du jour, comme une vague vocale immuable et éternelle annonçant le soleil. Ici, dans la foulée, les balinaises se lèvent et préparent les offrandes qu'elles vont déposer au pied du temple de la maison, mais aussi à divers endroits jugés stratégiques. A l'hôtel Ayurna, nous avions droit sur le chemin passant devant notre chambre à une petite composition florale et à un bâton d'encens. Les dieux ainsi amadoués, nous n'avons dû faire face à aucun incident notable au cours de notre séjour !
Taxi pour Ubud qui est à 2 heures de route. Sympa, notre chauffeur s'arrête au point de vue qui domine deux premiers lacs, puis au temple boudhiste situé en bordure d'un troisième.
Notre arrivée à Ubud se fait par le nord, par de petites routes sans attrait. Soudain, un panneau sur la gauche « Gerebig Villas ». Ce ne peut être là ! Mais notre chauffeur est affirmatif et dépose nos sacs. Bigre, c'est la zone … moi qui m'attendais à nous trouver au milieu des rizières... Mais notre chambre est superbe : 24 m2 plus une grande terrasse et une grande salle de bains. Il y a même (Michèle, tu ne lis pas …) un petit serpent sur la terrasse pour nous souhaiter la bienvenue en langage bouddhiste !
Nous sommes à 15 minutes du Centre que nous rejoignons à pieds. Ubud se révèle un grand bourg touristique. Un petit Katmandou avec des temples à chaque coin de rue et un petit autel fleuri devant chaque maison.
A l'hôtel, nous avons racheté le Routard de 2010.
Il nous conseille un petit restau typique, Ibu Oka, où l'on sert un plat unique (du cochon - désolé Azz …- à la lyonnaise : un peu de viande, de la couenne et des gratons avec du riz et des légumes épicés), assis par terre autour de grandes tables, pour un prix dérisoire (je cite). En l'espace de 4 ans, Ibu Oka s'est démultiplié. Ce sont maintenant 3 immenses restaurants. On mange sur des chaises, mais le concept du plat unique est resté. Le prix n'est plus dérisoire, mais reste raisonnable.
Direction les rizières. Nous louons deux vélos. Ça monte, ça monte, ça monte, pendant plus d'une heure ! « Courageux, pour ne pas dire héroïques », dixit le Routard ! Espérons que c'est la bonne direction. Mais oui, voilà nos premières belles rizières et, cerise sur le gâteau, un village de sculpteurs sur bois. Celui-ci a fait de l'oie sa spécialité. Et ça, c'est une chaise en forme de main de Bouddha qui va être fabriquée (qui l'est peut-être déjà) en centaines de milliers d'exemplaires, un peu comme le fameux Bouddha en prière.
Retour (en descente) par une autre route : c'est un défilé de boutiques d'artistes ou d'artisans en tout genre. Ubud est la ville de l'artisanat balinais. Le bois, naturellement, la pierre, mais plein d'autres matériaux : la plume, le papier, par exemples. Chacun cherche son concept et le développe comme le pizzaïolo étire sa pâte à pizza . Tiens ; des planches de surf peintes (une pensée pour Guillaume).
On rend les vélos et devines quoi ? Dans l'entrée d'une grande librairie (!!!), des « doctors fishes » ; ces petits poissons qui nettoient les pieds fatigués. Depuis le temps que je voulais tester, c'est l'occasion... ça chatouille, un peu comme de l'électricité basse tension, c'est rigolo, ça fait du bien. Bon, en 10 minutes, ils n'ont pas eu le temps de bien nettoyer les talons, faudra réessayer …