Lundi 16 janvier 2023 – J35 – Mihirija ...
Mihirija ? Pourquoi pas … Un village perdu à une encablure de Nador.
Finalement une nuit assez réussie. Du fait du mariage, nous nous sommes couchés à 22h00 et la nuit ne s’est donc pas éternisée comme les autres jours. Les invités ont fait la fête jusqu’à 2h30 mais cela n’a pas (trop) troublé notre sommeil…
Rien à voir depuis ce matin. A Errachidia nous avons quitté la vallée du Dadès pour rejoindre le Haut Atlas. Sur la carte, une route toute droite pendant des kilomètres, mais nous avons appris à nous méfier … Mais non ! Une route toute droite et déserte sur un plateau à près de 1000 mètres d’altitude après un passage à 1900 mètres. Une barrière de neige nous informe que nous sommes chanceux et que nous évitons un retour sur nos pas et un détour de près de 1.000 kms.
Pas si déserte que cela puisqu’à 2 km de Mihirija 3 gendarmes nous invitent à nous arrêter un instant en leur compagnie. 90 kmh prétendent ils au lieu des 80 autorisés. Sur le coup, je suis un peu vexé car j’ai l’impression de respecter scrupuleusement les limites de vitesse ; d’ailleurs Cath trouve souvent que je prends un peu trop le temps d’admirer le paysage …
Bref, nous appliquons notre propre procédure et demandons à voir la photo du délit. Elle ne sera visible qu’au poste de gendarmerie, après 18h00. Qu’à cela ne tienne, nous allons nous poser au camping et rejoindre la gendarmerie… Finalement, nous avons droit à une mesure de faveur car nous sommes touristes … Et sympathiques …
What else ? Pas grand-chose. Depuis que l’appareil photo nous a lâché, grippé par le sable mauritanien, nous utilisons nos téléphones portables. Le problème est qu’avec le soleil on ne voit pas ce que l’on prend. Les photos sont donc « au jugé ». Et parfois tournent à l’autoportrait involontaire…
Camping super. On profite de la piscine. Plaisir des yeux ! Comme on dit ici ...