J37 – Mardi 2 février 2016 – La Havana

Ptit déj chez David. Pantagruélique ! Une dizaine de confitures et autant de fruits confits. Du coup avec nos deux tartines et notre espresso, on se sent floués ...

Opération Internet. Là, on entrevoit le poids du système sur les libertés individuelles. On refait la tournée des hôtels de luxe pour en trouver un qui vend des cartes Internet. La carte est à 4 € pour … une heure de connexion ! Ensuite il faut trouver un spot Internet. C'est soit un hôtel de luxe, soit une zone comme le « Parque Central » qui devient un lieu de rassemblement.

Je mets en ligne l'article sans les photos et de l'autre les photos. Je mixerai tout cela lors des escales du retour. Au passage, je note qu'overblog s'amuse à crypter mon texte. C'est bien le moment ...

10h00. RV à l'hôtel Ingleterra pour une hypothétique voiture de location. Et bien, ça marche et nous héritons de la garde d'une belle Américaine … Non, je plaisante, d'une Skoda, avec qui nous ferons connaissance demain.

Nous nous offrons le tour de La Havane en bus à impériale, comme de bons toutous … Cela nous permet d'avoir une vue globale de tous les quartiers de la ville. Rien de particulier (sinon le bus n'y passerait pas …). Si, la « Place de la Revolution » avec les portraits stylisés de Fidel et du Che.

Visite de la vieille ville l'après-midi : la cathédrale, la Plazza des armas, etc … Tout est nickel, retapé, propret … Et les touristes sont présents. Ce n'est pas la grande foule, mais un bon début.

Un coup d’œil dans les librairies ; elles sont vides. Aucun roman international, aucun livre économique, rien. Aucun journal étranger non plus. Tiens, des bouquins sur l'anatomie...

Sur cette place fleurissent les bouquinistes. Fidel, Che, Che, Fidel, il n'y en a que pour eux. J'ai fini par trouver un livre (traduit en espagnol) de … Robespierre. Il doit être un des rares auteurs français publiés à Cuba.

Et dans le Musée de la Revolution, je trouve, en français, un livre sur la pensée du Che ! J'achète et te dirai …