J9 – Mardi 2 avril – Plongée sur le Gustavia
Au programme, plongée sur épave. Le Gustavia est un ancien bateau de transport de sable. Abimé par le cyclone Hugo, il a été coulé à quelques encablures de la côte, par 40 mètresde fond, pour le plaisir des plongeurs (possédant leur PE40 …).
8h00. La plage de Malendure est vide. Nous retrouvons Richard et Anthony (Ah, Ah …). Pilotage, encadrement de la palanquée, Richard fait tout ce matin. Et nous, nous bénéficions d’une sortie quasi privative. L’occasion de vous montrer comment est aménagé le bateau avec notre mannequin-hôtesse.
8h30, nous sommes à l’eau, direction les profondeurs en suivant le bout auquel notre bateau est amarré. La masse sombre du Gustavia apparait. Un petit tour à l’intérieur, un plus grand tour à l’extérieur. Le bateau est posé sur le sable, mais il a colonisé quelques familles de poissons.
Concentrés sur l’apprentissage de la technique, nous avons totalement délaissé la faune et la flore subaquatiques. Nous reconnaissons quand même des rascasses volantes, qui viennent de Mer Rouge et qui sont apparues mystérieusement dans les Caraïbes il y a deux ans. Une des hypothèses serait la rupture d’un aquarium en Floride lors du passage du cyclone Jenny (je ne suis pas sur du nom).
Les 20 minutes sont vite passées et Richard nous fait signe qu’il est temps de remonter. Nous sommes perplexes devant nos ordinateurs de plongée dont nous ne savons pas encore bien nous servir. Pour Richard, ce sera 6 minutes de palier à 5 mètres environ. A part deux barracudas qui tournent autour de nous, il n’y a rien à voir et rien à faire sinon à s’accrocher au bout.
Remontée, retour au local pour faire enregistrer nos plongées et direction Ti Gli Gli pour prendre une douche.
Il n’est pas 11h00 et nous sombrons dans une première sieste réparatrice.
C’est ça la plongée profonde. Une demi-heure dans l’eau et la zénitude pour le reste de la journée, le temps de désaturer (dissolution de l’excès d’azote contenu dans le sang) !!!
Allez, on se secoue, on va essayer de trouver des boudins créoles …
Nous jetons notre dévolu sur la Touna, au bord de l’eau. Un planteur pour prolonger la zénitude et deux assiettes antillaises pour être surs d’avoir des boudins créoles. Nous nous ruons sur eux avant de penser à faire une photo pour Gaëlle. Flute. Outre les boudins, noir et blanc, il y avait des accras, évidemment, du crabe farci et du lambi farci. Délicieux. Pour ne pas décevoir à nouveau Gaëlle, nous commandons, uniquement pour la photo, un café gourmand. Le voici…
Le soleil cogne dur, ce qui rajoute un élément de zénitude complémentaire à la plongée et au planteur. Nouvelle sieste dont nous sortons pour squatter le hamac et le canapé de la terrasse. Nous sortons les bouquins des sacs.
Une courte excursion pour aller chercher le poisson grillé et les cristophines chez Maryline et nous remontons dans notre aire.
Un coup d’œil au passage pour admirer le coucher de soleil et espérer le fameux rayon vert…