J82 – Samedi 20 décembre 2014 – Fakarava
Nana Rangiroa, Iaorana Fakarava...
Adieu Rangiroa, bonjour Fakarava !!!
Cela me rappelle la leçon de tahitien offerte gracieusement par le gendarme à notre arrivée à Faa'a lundi dernier. « Bonjour : Iaorana , Au revoir : Nana, Une bière ??? Hinano !!! (nom de la bière locale, très bonne, pas très forte, idéale pour le climat, existe en plusieurs formats…)
Nous laissons Léa, Loïc, Brigitte et nos deux copines hautes savoyardes, le collier de l'au-revoir offert par Léa autour du cou.
Loïc a la fièvre du chikungunya. Une pensée pour Axelle en découvrant les effets de la piqûre du tristement célèbre moustique. Loïc est une baleine échouée sur un récif. Tout mouvement est une torture. Les articulations le font terriblement souffrir. On fait le bilan autour de nous. 50% en ont déjà été victime ! Le moustique ne prévient pas, ne se voit pas. Personne ne peut dire quand il a été piqué et le délai d'incubation peut aller de 3 à 20 jours ! Une fois la fièvre déclarée, il n'y a rien à faire sinon alléger la douleur avec du Doliprane. Être piqué ne veut pas dire être immunisé. On peut l’attraper plusieurs fois !!! Nous appliquons nerveusement une nouvelle couche d'Insect Ecran …
40 minutes d'avion pour rejoindre Fakarava, juste le temps d'admirer les atolls qui se succèdent et de comprendre la formation géologique de la Région. Une chaîne d'immenses volcans, dont les dômes se sont affaissés, qui s'est petit à petit enfoncée dans l'océan sous l'effet des déplacements des plaques tectoniques. Les atolls sont très proches les uns des autres.
L'atoll de Fakarava est le 2ème de Polynésie par la taille (60 kms sur 20), après celui de Rangiroa.
Jacques et Daniel (Jack Daniel's ha ha …) nous attendent à l'arrivée de l'ATR 42. La procédure est toujours aussi simple et rapide. Ceux qui continuent restent dans l'avion. Ceux qui débarquent croisent ceux qui embarquent. Un petit délai pour les bagages qui se croisent de la même manière. 20 minutes au sol et l'avion repart …
Réception de notre bungalow à 50 mètres de l'océan. Puis nous enfourchons des vélos pour identifier les forces vives nutritionnelles du bourg le week-end. C'est pauvre... En urgence, nous achetons de quoi ne pas tomber d'inanition dans l'une des 3 supérettes.
Arrêt chez Top Dive pour organiser les plongées de demain. Cela devrait se faire, mais ensuite vent et pluie pendant plusieurs jours. Nous prenons conscience que décembre n'est pas le mois idéal pour venir plonger dans les îles. Ceci dit, lorsque le temps est clément, il n'y a pas foule dans le bateau...
Autre réflexion : à part la plongée, il n'y a pas grand chose à faire dans les îles. Celles-ci devraient donc être protégées du tourisme de masse pendant un certain temps...
Nous prenons la saucée du jour. Casse-croûte sur notre terrasse puis direction le faré au bout de la rue où vient de commencer la fête de Noël.
Tout Fakanara est là, beaucoup de femmes arborant des robes colorées et
des colliers de fleurs.
La fête commence par la prière. Puis les danses et les chants se succèdent dans une ambiance bon enfant dopée par un animateur de télé tahiti. Tout est en tahitien, entrecoupé par quelques phrases en français. Nous devons être 5 européens dans le faré...
La nuit tombe. La fête se poursuit. Nous rejoignons notre bungalow. Le bruit des vagues répond aux chants de la fête avant que la pluie ne vienne ajouter sa propre partition.