J56 – Mardi 25 novembre 2014 – Journée sereine à Hienghène...
Bonne fête Cath ! ... qui remercie toutes celles et ceux qui ont pensé à elle. Et, dans la foulée, Bonne fête Delphine... On te dédie cette photo ...
Donc journée sereine à Hienghène... ce qui n'a pas toujours été le cas puisque Hienghène était le fief de Jean-Marie Tjibaou (il en fut maire), leader des indépendantistes kanaks dans les années 80.
On voit les investissements réalisés pour moderniser ce bourg de 2 -3.000 habitants, symbole de la Kanaky. Mais une modernisation respectueuse du mode de vie kanak qui visiblement privilégie l'habitat dispersé sur les territoires des tribus. On n'en sait pas plus, mais, promis, on va creuser...
Nous, nous sommes venus chercher le marché du mardi matin. Nous nous sommes laissés dire, par un prof de français du collège de Hienghène vivant au camping et se rendant au boulot en mini-vélo (???), que le boucher de Pondimier vendait du Beaufort sur le marché de Hienghiène... Lui-même (notre prof, pas le boucher...) ayant ses origines à Boudin (!!!) et à Bozel (Tarentaise, pour les « français de l'intérieur »). Tout cela nous paraissait vraiment fumeux. Et effectivement, lorsque nous avons vu le marché de Hienghiène, ce matin, on s'est dit qu'on envoyait vraiment n'importe qui enseigner dans ces Territoires...
Et puis, après avoir visité le « pseudo marché », nous avons fait escale dans un hôtel de luxe pour utiliser leur wifi (nous rendons grâce aux hôtels de luxe comme aux Mac Do ; grâce à eux, on peut trouver une communication Internet performante) et nous sommes revenus sur le marché.
Et bien, le boucher de Pondimier était là avec sa fourgonnette et, s'il n'avait pas de Beaufort, c'est parce qu'il n'est livré (par bateau) qu'une fois par mois et qu'il avait écoulé son stock du mois précédent. Pour info, il le vend 4.500 francs pacifiques le kilo, soit 35 €, ce qui paraît raisonnable. C'est le prix à Paris.
Donc, qu'on se le dise, on peut trouver du Beaufort sur le marché de Hienghiène !!!
Ce qui est amusant, c'est qu'on a retrouvé notre prof de français devant sa camionnette, profitant de la récré pour faire ses courses … avec son petit vélo !
Quelques achats sur le marché (du Brie en guise de fromage …) et direction la cascade de Lao. C'est autre chose que les filets d'eau australiens ! Le dessert, banane cuite au lait de noix de coco, finit par nourrir les écrevisses …
Retour. On fait le plein à la station service du Bourg. Ici, tu ne fais pas le plein, il y a quelqu'un pour cela. Cath disparaît dans la boutique, je laisse notre ami opérer. Au bout de quelques minutes, je regarde s'il a bientôt fini : 7,5 litres ! Bigre. Je surveille un peu mieux, 20 secondes par litre (!!!), puis ouvre la discussion avec notre ami. C'est comme ça depuis très longtemps. La compagnie s'en fout. Avec la chaleur l'essence devient plus volatile et la pompe ne pompe plus grand chose. Nous avons de la chance, parfois elle s'arrête. Si l'on ne veut pas attendre trop longtemps, il faut venir le matin, à la fraîche... Nous avons eu le temps d'échanger, le plein aura duré plus de 20 minutes ! « Casses pas ta tête », comme dit ici.
Un peu de snorkeling, un peu de patch et la nuit tombe déjà …