J53 – Samedi 22 novembre 2014 – Découverte de Nouméa
L'auberge de jeunesse domine la ville, en arrière de la Cathédrale ; un balcon très agréable pour découvrir la ville et commencer la journée. Le ciel est couvert, mais l'air est doux. Quelques oiseaux chantent, mais rien à voir avec les cris stridents des corneilles de Sydney.
La mer est proche, à 500 mètres. Plusieurs îles ou presqu’îles montrent une cote très découpée. La marina. Une pensée pour Ax. On avait dit … et bien on y est ! Pensée également pour Naïa et Patrick, qui y séjournèrent un certain temps. A l'horizon, un gros bateau de tourisme.
Plusieurs autres petites collines dominent le site. Nouméa s'étale tranquillement dans tout cela. Des bâtiments blancs de 3 à 6 étages, un peu de verdure, pas beaucoup de fleurs.
Quelques femmes en « robe mission» sortent de la cathédrale.
Bon, pas d'accès à Overblog. On aime bien quand Internet est accessible et que notre blog s'ouvre sur vos messages...
Nous partons, au petit bonheur, à la découverte de Nouméa. Tiens, un vide-grenier, place des cocotiers. Fringues et jouets. Nous sommes sensibles à la diversité de la population : kanaks, caldoches, européens, polynésiens, chinois, ...
Le marché au poissons, une langouste aux magnifiques couleurs. Pas mal non plus la vendeuse, c'est d'accord... Le marché aux fruits et légumes.
Direction le centre culturel Jean-Marie Djibaou. Nous n'avons pas vu les aborigènes australiens, nous ne voulons pas passer à coté de la kanakie et de l'histoire des kanaks. Le FNLKS. Ouvéa. Les accords de Matignon. Roccard, Lafleur, Djabaou, … Tout cela est encore très présent dans nos esprits. Du reste, les accords de Matignon prévoyaient un référendum sur l'indépendance de la Nouvelle Calédonie dans les années à venir. Cela fait 25 ans. Où en est-on ?
Un très beau site sur une presquîle. Une architecture qui interpelle et ne laisse pas indifférent. Une salle dédiée à Jean-Marie Djibaou qui contribua à ramener la paix en Nouvelle Calédonie en signant les accords de Matignon avant d'être assassiné par les siens.
Une expo sur le mariage coutumier (pas de photos). Une expo sur le travail de la fibre. Une expo sur un portraitiste qui a flashé sur les figures kanakes, et c'est tout. Dommage. Dommage.
Le musée de la Ville. Centré sur la période 1890 – 1900 alors que le gouverneur Feuillet essayait, en vain, de créer une économie (café, minerai) dans l'île. Nous apprenons que l'île était au 19ème siècle un lieu de déportation (un bagne, quoi!). En particulier, beaucoup de communards (ceux qui n'ont pas été exécutés) y ont été déportés, dont Louise Michel, dont le nom évoque avant tout pour nous des collèges dans beaucoup de villes communistes. Du coup, on s'intéresse à la vie mouvementée de cette activiste intenable.
Décathlon puis … la plage des citrons. Nous complétons notre équipement de snorkeling (les palmes …) et allons les tester sur la « plage des familles » de Nouméa. Sous l'eau, rien à voir, pour l'instant...
La nuit tombe vite. Découverte du Bougna au poulet, spécialité de l'Ile de Lifou ; du poulet cuit avec les principaux légumes de l'île : Banane something, igname, le reste on s'en souvient pas. Intéressant à connaître...
Retour sur nos hauteurs. Fin de cette première journée sur le « caillou ». C'est beau une ville la nuit … (Tonton Boringer)