J5 – Vendredi 29 mars 2013 : I’ve got it
6h00 : Lever toujours aussi matinal. Cath qui a le dos cassé par les bouteilles ou par la nuit à Fort de France, se recouche. JD va glaner quelques couleurs sur les toits des maisons alentour pour égayer le blog.
10h00 : Nous plongeons sur le site « le jardin de corail », digne des sites de la Mer Rouge. Cath plonge à 20 m avec Nicolas et 2 autres « chauves » (appellation réservée à ses compagnons dont elle ignore le nom et les caractéristiques physiologiques…)
JD a droit à une séance de formation individuelle avec Jean-Baptiste, dit JB. Du costaud dès le briefing. « Je suis Niveau 2 ; si je te dis que ça ne va pas bien, c’est que ça ne va pas bien du tout ; tu interviens de suite et tu me prends en charge ».
Direction 20 m de profondeur. Alors que nous avançons de front, je me tourne vers lui et le découvre sur le dos, le détendeur hors de la bouche. Ah le salaud ! Je me précipite et cherche à lui remettre le détendeur en bouche. Il parait surpris. En fait, il était en train de faire des anneaux d’air dans l’eau, ce qui semble sa spécialité. Ce n’était pas un exercice …
Puis les vrais exercices s’enchainent. Une fois, deux fois, trois fois, …, 6 fois… Je me fais engueuler. « Tu es trop brusque, tu me paniques. On recommence ». « Tu as vu, on n’a pas décollé. Recommences » « Trop vite, tu entends le bip-bip de ton ordinateur ? On redescend ».
Tout cela sous l’eau, avec la langue des signes des plongeurs. Les gestes et mimiques accentuent les commentaires, d’où l’impression de se faire engueuler. Au retour, il simule une panne d’air. Ca, je gère super. « Tiens, voilà mon octopus (détendeur de secours), maintenant on remonte ». Il me fait signe que l’on va continuer la plongée sur ma bouteille. Je suis choqué par tant de légèreté. Ce n’est pas ce qu’il m’a appris. « Ca ne va pas, non, on remonte ».
Je ne regrette pas le changement d’instructeur. La séquence est hyper efficace et le débriefing, finalement, positif. JB a notamment apprécié que j’intervienne quand il faisait des anneaux d’air dans l’eau… et que je sois choqué qu’il veuille continuer la plongée sur une bouteille.
15h00. Nous repartons ; Cath et moi, avec JB, Murielle et Sébastien, un niveau 1 qui fait une plongée de réadaptation. Je suis guide de palanquée et je dois organiser et gérer la balade avec 2 critères : 50 minutes sans dépasser 12 mètres de profondeur.
Ben finalement, ce n’est pas si évident. Je te passe toutes les subtilités. C’est du calcul mental subaquatique. Il faut déterminer à partir de quand il faut faire demi-tour et à quelle profondeur il faut revenir au bateau en ayant consommé au retour la moitié de la consommation de l’aller !!! Au bout de 15 minutes de plongée, il faut déterminer qui est le plongeur qui consomme le plus et refaire les calculs avec ses paramètres... Grace au stress, c’est moi qui consomme le plus ; cela me simplifie la tache.
Une remarque au passage, Cath a abandonné sa fâcheuse habitude de pomper rapidement pour raccourcir les plongées ( !!!) et consomme désormais moins que moi !!!
Désagréable surprise, je découvre qu’elle et Murielle nagent en permanence 2 à 3 mètres en dessous de mon niveau. J’essaie de calculer leur surconsommation. Et flute …
Le retour. Je rate naturellement le bateau, mais JB ne m’en tient pas rigueur.
17h00. Retour à la boutique où Fred me remet mon diplôme d’aptitude à la plongée en autonomie à 20 mètres. Yes … Nous reprenons RV en début de semaine pour une plongée de nuit et une plongée sur épave.
19h00. Martine et André nous ont invité à partager un barbecue avec leur fils Christophe, ainsi que Marie-Edith et Pastien, nos sympathiques jeunes voisins de bungalow. Ils sont tous deux … inspecteurs des impôts en Ile de France et ils nous expliquent qu’ils ont des consignes pour établir de bonnes relations avec leurs … « Au fait, vous les appeler comment vos … clients ? … usagers ? … contribuables ? » « Entre nous, on dit des …tricheurs » !!!
Pour Gaëlle, T’Punch, salade verte au marlin cru, poulet ou poisson grillé, gratin de bananes plantain, bananes flambées … Délicieux ! Merci Martine, merci André.