J5 – Samedi 24 décembre 2011 – Pétra
Pétra, comme tu ne l’as jamais vu, pour reprendre le vœu de Pastel …
Il s’agit du Wadi Al-Mudhlin, une gorge pas fréquentée qui permet de regagner l’entrée du site sans prendre le chemin traditionnel. Otis me l’avait suggérée.
Et effectivement, après une journée bien remplie, ce fut une manière originale de terminer notre circuit. La gorge fait en moyenne un mètre de large. Régulièrement, il faut escalader des blocs de rochers qui se sont mis en travers. On se demande si on pourra franchir tous les obstacles, où s’il faudra se résoudre à faire demi-tour (et compter 2 bonnes heures de plus). On pense au héro de «127 heures ». Tu connais ? Non, alors je n’insiste pas …
Et on finit par voir apparaître le tunnel qui termine le circuit. Ouf …
La matinée a été plus traditionnelle mais particulièrement spectaculaire. Pour ceux qui ne connaissent pas le site, Pétra a été construite un siècle avant JC, par les Nabatéens, dans une vallée encaissée, accessible uniquement par quelques gorges particulièrement étroites. L’accès principal se fait par le Siq, le défilé, long de 1,2 km, large de 3 à 12 mètres et profond d’une centaine de mètres.
Nous sommes à contre-saison. Il n’y a donc quasiment pas de touristes. Cela nous change du taj Mahal, cet été.
On emprunte donc le très spectaculaire Siq pendant une vingtaine de minutes lorsqu’au détour d’un virage, paf, le Khazneh. Le monument, gravé à même le grès rose, a été immortalisé par Steven Spilberg dans la Dernière Croisade. C’est là qu’Indiana Jones découvre le Saint Graal, gardé par un croisé immortel !!!
On poursuit par un canyon plus large et on débouche sur une large vallée. Partout des monuments. Ceux taillés à même la roche sont toujours là, malgré les ans et les tremblements de terre. Mais un temple a survécu lui-aussi.
J’ai une préférence pour ces décors taillés dans un grès multicolore. Ils rappellent les constructions de Gaudi à Barcelone.
Nous décidons d’aller pique-niquer au « Monastère ». Une heure pour grimper les 788 marches (merci le Routard) dans un étroit canyon. Nous sommes épatés par les bourricots qui hissent sans relâche les enfants … et les touristes fainéants.
On débouche enfin dans une magnifique petite vallée haute et on découvre, quasiment dans notre dos, le temple du fameux « Monastère », cousin germain du Khasneh.
Il fait beau ; c’est le lieu de pique-nique idéal. On sort les « lunch-box » préparées par l’hôtel. Puis le vent se lève ; le sable et le froid donnent le signal du retour vers la vallée.
La suite, tu la connais …