J4 – Jeudi 28 mars 2013 : plongées, suite.
Le jour se lève à 6h00 et nous aussi. Les nuits ne sont pas encore complètement sereines. Nous dormons avec la double porte donnant sur la terrasse grande ouverte. La température doit être aux alentours des 20°C. Dehors, le bruit des grenouilles ou crapauds, accompagnés ponctuellement par les aboiements des chiens et les chants de coqs rêvant que le jour se lève. Seule difficulté : le passage régulier d’un moustique. JD sort l’écran insect, Cath se planque sous le drap.
10h00. Départ pour une nouvelle plongée, sur le site de la Piscine. Cath continue à accompagner Collin dans sa passation du PE40. JD bosse avec Richard et Muriel l’assistance en cas de panne d’air ou d’essoufflement et le lâcher de parachute au retour. Sur le chemin du retour, Richard se retourne et pointe son doigt vers moi. Je cherche désespérément à quel exercice il souhaite me soumettre. En désespoir de cause, je me tourne vers Muriel qui l’indique une superbe tortue qui me suit à 5 mètres avant de s’éloigner majestueusement.
12h00. Nous achetons un colombo de cabri avec un gratin d’igname et nous revenons chez Ti Gri Gri déguster nos plats et faire la sieste.
15h00. Deuxième plongée du jour sur le site du Garden Jap. Nous repartons ensemble, avec Richard. « Tu fais comme si nous étions des plongeurs de niveau 2 et que tu dirigeais la palanquée ». Pas de chance : Avec nous, il y a Aurélie, une bretonne de 23 ans, et son copain allemand Dennis, 25 ans environ. JD joue son rôle à fond et tente de cerner les aptitudes de ses compagnons de planquée. Aurélie a le Padi Open water, acquis au Mexique il y a 3 ans, mais elle a déjà plongé à 30 mètres. Dennis à également l’Open water, acquis il y a dix ans en Australie. Il a, en tout et pour tout, 10 plongées à son actif. Richard prend conscience que cela va m’être difficile de les prendre pour des niveaux 2. De fait, Aurélie a du mal à descendre. Richard la tire un moment avant qu’elle ne trouve son autonomie. Dennis s’en tire beaucoup mieux. Nous faisons donc une plongée bizarre au cours de laquelle on ne sait plus qui pilote.
La profondeur ne dépasse pas 12 mètres, mais le paysage, où alternent les éponges formant des grands vases et les gorgones est très beau. Le ressac nous tire sur le cotés avant de nous ramener dans l’axe.
Finalement, c’est un très bon exercice. On découvre sur le bateau avec qui on va plonger et on a vingt minutes pour s’organiser.
Nous débriefons devant un planteur. Richard est en pause demain. Il me valide 3 aptitudes sur 4.
Retour à Ti Gli GlI, bien fatigués par nos deux plongées. Au passage chez Maryline, nous récupérons nos colombos du soir.