J33 – Mardi 16 août : Kathmandu
Kathmandu, donc … Plutôt que de chercher à découvrir une ou deux nouvelles villes indiennes, nous avons décidé, à l’aveugle, de passer cette dernière semaine au Népal.
Hier, nous avons trouvé dans une bookshop de la ville le guide du routard du Népal 2010-2011, comme neuf, à moitié prix. (nous avions déjà découvert, et trouvé ingénieux, le système, il y a deux ans, en Thaïlande. Tu achètes les livres d’occasion à un prix cassé, et, après lecture, tu peux venir les revendre pour la moitié du prix payé …).
Donc nous découvrons, 24 heures avant vous, cette ville qui faisait partie des mythes des 68tards. Aller à Kathmandu (si possible en Combi Volkswagen, à la carrosserie fleurie …). Depuis la population de l’ex bourgade a été multipliée par 10, pour atteindre 1,5 millions d’habitants.
Nous ne sommes pas à l’abri de nos surprises. La guerre civile au Népal, ne s’est arrêtée qu’en 2006. En mars 2001, le roi et 7 membres de la famille royale ont été assassinés. Le seul rescapé, le frère du roi, est soupçonné d’être l’instigateur du massacre. Il est toujours roi, mais la révolution maoïste se met peu à peu en place et ses pouvoirs ont été considérablement réduits. Rien n’est pour autant gagné et le Népal fait toujours partie des pays les plus pauvres de la planète.
Peace and love ; on est loin du slogan hippy des années 60 …
Dans la ville, on ne se rend compte de rien de tout cela. D’abord parce que l’on vit dans le quartier des touristes. Ensuite parce que, par rapport à l’Inde, nous avons l’impression que les gens sont un peu plus sereins. Pas de coups de klaxon inutiles, pas de harcèlement trop abusif des « no-guide ».
Durbar square.
C’est le centre historique de Kathmandu avec une belle concentration de monuments.
Encore la galère pour s’y rendre ! Comme en Inde, il n’y a pas de plaques indiquant les noms des rues. Il faut donc se déplacer dans la rue en espérant qu’un commerçant aura inscrit son adresse sur son panonceau et ce en anglais. Et il faut se méfier parce que les habitations du premier bloc portent l’adresse de la rue principale. Quant aux plans … Pour couronner le tout, à Kolkata, ils ont décidé de changer les noms des rues en 2000. Mais beaucoup d’habitants ont préféré conserver l’ancienne dénomination…
Sur place, c’est une bonne surprise. Tout un quartier de palais, temples, pagodes, construits entre les 16ème et 18ème siècles.
Swayambu temple.
L’un des plus anciens sanctuaire bouddhique au monde. On y accède par un interminable escalier qui nous rappelle une étape de Pékin Express …