J3 – Samedi 18 juillet - Singapour
Lever 08h00 pour aller boire un café sur le marché. A nos cotés, les locaux font le plein d’énergie pour la journée : soupe, nouilles sautées.
Nous poursuivons notre découverte des fruits du pays. Hier, désolé, je l’ai passé sous silence, on a testé le fruit du dragon. Très beau, très prometteur. Petite déception. Du jus, mais pas vraiment de goût.
Là nous testons trois nouveaux fruits, qui se révèleront, après lecture du Routard, être le mangoustan, le ramboutan, le troisième préférant garder, ce soir encore, l’anonymat. On les ouvre. Leurs cœurs ressemblent à celui du Litchee. On les déguste. Leurs goûts sont également très proches de celui du Litchee. Très bons, avec une mention spéciale pour le mangoustan, sa jolie couleur rouge et ses longs poils verts (jaunes). On poursuivra. Nota : on se conditionne peu à peu en vue de l’épreuve de vérité : le fameux Durian.
Nous prenons une grande décision : buller sur place. Ce qui me permet d’enrichir le journal de bord que je basculerai ce soir sur le blog. Avec l’enregistrement, le classement et le tri des photos, il faut compter près de 2 heures par journée de voyage pour permettre au fan club de Cath de suivre ses aventures aux antipodes. « C’est tout ce que tu as fait en 2 heures ? » « Oui chef, euh non chef, je ferai mieux la prochaine fois, chef ! » (et oui, je découvre pourquoi il rentre si tard du taf … il est d’une lenteur quand il rédige, relit, corrige, rerelit, recorrige … je préfère aller bouquiner dans mon coin !)
Nous décidons d’aller déjeuner sur Boat Quay, découvert hier matin. Le site, on l’a dit, est super. Coté Restauration, on est très proche de celle du Quartier Latin. Suspense… Du reste on est interpelé par les serveurs de la même manière qu’au Quartier Latin, et les photos des plats exposés à l’entrée des restaus permettent, tout comme au Quartier Latin, de s’affranchir de la barrière de la langue. De la langue peut-être, mais pas du palais, qui reconnaît très vite, tout comme chez nous la médiocrité de la restauration de masse. De masse et de la veille, car visiblement les (rares) visiteurs du samedi finissent les restes de la semaine. Mais la vue est belle et la Singapore River super clean.
Nous refaisons le Quartier du Business Center, déserté par ses employés (on est samedi) à la recherche de la Poste pour acheter des timbres. On trouve la Poste. Elle vient de fermer. Mais on peut acheter des timbres à la machine. Au moment de payer, après 15 minutes de menu déroulant, on découvre qu’il faut une carte de crédit singapourienne. Dommage, c’était bien étudié, comme l’accès à Internet testé hier.
Un petit tour vers la Marina pour rendre hommage au Merlion, animal mi-lion mi-poisson, emblème de Singapour. La baie n’est que travaux.
Notre quête de timbres nous amène à Orchard Road, le quartier des shopping centers. On découvre un Center Parc du Shopping. A l’extérieur, les avenues sont comme enveloppées par la végétation émanant de grands arbres. Mais si tu veux rester au frais tu peux aussi crapahuter à l’intérieur, de magasin en magasin. C’est le boulevard Haussmann puissance 100 (pour la taille) … et un 1er jour de soldes (pour le monde) … Nous avons hâte de rentrer dans notre quartier de Little India !
Touchant Orchard Road, mais isolée par une dizaine d’arbres, nous découvrons Emerald Hill, le quartier résidentiel de Singapour.
Retour à l’hôtel et direction l’Internet café sans café. Agréable surprise en découvrant les « comments » du fan club. Visiblement, vous avez trouvé plus d’infos que ce que l’on a cru mettre en ligne. « Chef, ils ont accès aux photos, qu’est ce qu’on fait ? ». Nous décidons de mettre en ligne le blog traditionnel et de mettre parallèlement en ligne les photos plus perso. Voilà, c’est fait pour J1 et J2. (Je crois qu’il aime bien vous écrire … et que si je lui enlève son jouet … la suite du voyage ne sera pas pareille (pareil pareil … mais différente)
Des nouvelles également de Delphine avec qui nous ferons la jonction dès demain à Ho Chi Minh Ville.
Le Routard nous conseille un restau indien à 200 mètres de chez nous « The Banana Leaf ». Finie la corvée du lavage des assiettes, on mange sur de véritables feuilles de bananiers. Normalement, du reste, on mange avec la main droite ce qui devrait permettre à terme, lorsque tous les touristes seront formés, d’économiser aussi sur le lavage des couverts. On a du mal à passer commande. On essaie d’éviter les plats « spicy ». C’est très bon. C’est la première fois qu’on a l’impression de manger des plats authentiques. Une petite pensée reconnaissante pour l’ex colonel de l’armée indienne qui nous aura patiemment coaché et servi toute la soirée. (c’est JD qui a décidé que c’était un ex colonel de l’armée indienne ! … il lui a posé la question … soit le type n’a pas compris … soit il n’a pas voulu le contrarier … Du coup, il en a été récompensé car JD (contrairement aux avis locaux qui recommandent de ne pas laisser de tips) l’a gratifié de quelques dollars …
