J3 – Jeudi 27 décembre 2012 – Kas
Après un modèle de petit déjeuner (il manque les œufs sur la photo), nous repartons les bras chargés d’orange. Le cadeau de la jeune patronne est presque aussi savoureux que celles chapardées directement sur les arbres hier.
1er temps fort : la ville d’Arycanda. Là, oui, il y a un petit coté Machu Picchu par son coté retiré à l'intérieur des terres. Mais Arycanda a près de 4.000 ans d’existence, ce à quoi ne peut prétendre sa cousine péruvienne.
Nous sommes les seuls touristes et nous devons racler nos fonds de poches pour payer l’entrée en petite monnaie. Nous aurons finalement droit à un « discount ». Puis nous déambulons au milieu des ruines. Les architectes ont réussi à caser un théâtre à flanc de coteaux et même le stade …
Retour vers la cote par la montagne. La route au milieu des pins est belle, les villages ressemblent à ceux de Tintin en Syldavie, le paysage est superbe. Il est toutefois gâché sur la fin par les multiples serres en plastique sous lesquelles l’on cultive, entre autres, les tomates.
Contrôle de police. Pas de photo ; les traditions se perdent …
Déjeuner tard à Kas, avec une pensée pour Del§Azz, venus plonger ici cet été. Le temps est couvert, le temps nous est compté, nous allons faire l’impasse sur la carcasse de l’avion … Nous découvrons le pain local. Notre hôtelier, qui avait pourtant l’œil roublard, nous offre les mezzes et les cafés !
Le soleil décline. C’est l’un des inconvénients des voyages en hiver dont nous sommes spécialistes (Jordanie, Argentine, Namibie). Nous décidons néanmoins de rebrousser chemin pour aller voir la « cité engloutie » de Kékova à 30 kms de Kas.
Nous sommes les seuls touristes à Uçagiz. C’est l’un des avantages des voyages en hiver… Nous sommes pris en charge par un guide à l’œil roublard. Nous tentons de nous rassurer ; « Il faut faire confiance au produit ». Finalement, heureusement qu’il était là car 10 minutes après nous sommes dans son bateau, direction l’ile de Kékova. Le soleil se couche.
Nous sommes dubitatifs sur ce que nous pourrons voir de la cité engloutie. Effectivement, on ne voit pas grand-chose sous l’eau, mais sans doute pas moins que si nous étions arrivés plus tôt. On s’attache donc plus à la partie immergée des ruines. Pour info, l’ile s’est affaissée à la suite d’un tremblement de terre, 200 ans avant JC.
Sur le chemin du retour, notre Capitaine nous fait admirer le village de Kaleköy et, de loin, sa (parait-il) célèbre tombe à demi immergée …
Retour à Kas pour la nuit.
Nous errons dans les rues de Kas à la recherche du Hideaway Hôtel. Nota : En hiver, l'article 3 du Code du Routard « N’arriver jamais la nuit tombée sans avoir réservé l’hôtel » ne s’applique pas. Mais bon, cela n’empêche pas la galère …
Diner sur le port. Notre garçon fait la tronche. Nous analysons à la fin du repas que Cath a commandé un plat principal, du vin et un café et JD un raki en apéro, une salade de crevettes et du nougat turc en dessert. Soit exactement un repas complet pour deux …