J3 – Jeudi 22 décembre 2011 – La mer Morte
Première étape : les fameux « châteaux » du désert.
Le premier est à deux pas de notre hôtel. On y est … une heure plus tard après s’être promis « on ne repart pas sans l’avoir trouvé, quitte à passer notre retraite ici». Le voici donc le château d’Al Azraq, célèbre pour avoir abrité Laurence d’Arabie et Faycal de Jordanie en 1917.
On repart enfin et on manque de rater le deuxième, le Qusayr Amra. Dommage car il est inscrit par l’Unesco au Patrimoine de l’Humanité. Ce n’est pas un château mais une sorte de bouzh-bhir. Ce sont ses frasques, pardon ses fresques, qui lui valent ce classement…
Le troisième, le Qasr El Kharana, on ne peut pas le rater. Ce n’est pas non plus un château, mais un caravansérail où les caravaniers s’abritaient pour la nuit. Et tout autour de nous, le désert…
Fin des sympathiques palais arabes du désert. On contourne Amman par le Sud, direction la mer Morte. Un peu d’appréhension en découvrant le panneau « Niveau de la mer ». On descend jusqu’à - 424 m sous le niveau de la mer Méditerranée. « Pourvu que … Mais non, c’est ainsi depuis des millénaires, il n’y a pas de raisons pour qu’aujourd’hui précisément … »
Mais avant la mer Morte, on part en pèlerinage à Béthanie, sur les bords du Jourdain, là où Jean-Baptiste baptisa un jour un enfant juif nommé « Jésus ». Avouons qu’on est pris par l’ambiance des lieux, devant cet ancien point d’eau, au milieu des eucalyptus et des tamaris. D’autant que, étant à contre saison, nous sommes seuls avec le guide. Le « tour » a été aménagé avec simplicité et l’audio guide est en français !!!
On découvre ce lieu saint des chrétiens puis ce qui reste du Jourdain lui-même. Une petite rivière de 3 à 4 mètres de large. De l’autre coté du Jourdain, en territoire cisjordanien, un groupe de touristes Israéliens.
Les alentours du site historique sont parsemés de temples : orthodoxes grecs, russes, coptes …
On quitte le religieux pour le folklore local. Troisième temps fort de la journée : un bain dans la Mer Morte. C’est le top, surtout sur le plan du coût. 32 dinars jordaniens, soit 35 € pour avoir accès à la beach par le sas d’une piscine, garantie indispensable de pouvoir se laver au retour.
On y va, on y est. Rien de particulier au départ, sinon ces traces de sel sur le rivage. On fait quelques pas, le niveau du fond descend et on peut enfin se mettre à nager. Effectivement, on se sent porter de manière bien plus efficace que dans la piscine de Chatou. J’essaie de faire un peu de crawl. Erreur. Une fois que tu as mis la bouche dans l’eau, c’est fichu. Ca ne brule pas, mais c’est hyper désagréable. Tu craches ce que tu peux et tu n’as qu’une envie, aller te plonger dans l’eau de la piscine là-haut … dont tu découvriras trop tard qu’elle est à 15 °C !
Ce n’est qu’en sortant qu’on a vu le panneau « Ne pas mettre la bouche et les yeux dans l’eau – Nager sur le dos ».
On quitte la Mer Morte. Il est 16h30. Le soleil se couche. A 17h00, il fait nuit noire. On roule quand même sur la Route du Roi, jusqu’à Kerak, pour nous rapprocher de Petra.
Il y a 2 hôtels. Pas de résa cette fois-ci. On prend le premier : le Cairwan. Nous sommes les seuls clients.