J28 – Jeudi 11 août : Kolkata (Calcutta)
7h00 : Bien dormi pour ce qui me concerne. Moins bien pour Cath. La chasse aux (petites) blattes, ce n’est pas l’idéal avant de se coucher…
Le paysage défile derrière la vitre semi-opaque. Des rizières à perte de vue … et la pluie en permanence.
8h00 : Notre train arrive à l’heure. Nous respirons un grand coup, chargeons les sacs sur nos épaules et traversons la gare jusqu’aux taxis. « How much ? – 150 – OK » et 20 minutes plus tard nous nous posons dans une chambre confortable, avec Wifi SVP … mais sans électricité dans la journée, on ne peut tout avoir à la fois.
10h00 : Reprise de notre trek urbain …
Calcutta (Kolkata depuis 2000) est une grande ville de 15 millions d’habitants qui s’est développée autour de larges boulevards.
Depuis que Marico et Delphine ont posé la question, nous ouvrons grandes nos narines à la recherche de quelque effluve particulière. Nos sens olfactifs ne doivent pas être très développés ; ils ne sont en tous cas pas particulièrement mis à l’épreuve.
En revanche notre ouïe est particulièrement développée et nos oreilles perpétuellement mises à l’épreuve par les coups de klaxons. Ils ne servent strictement à rien ; sinon, peut-être, à donner au conducteur le sentiment d’appartenance à la grande communauté des embouteilleurs-pollueurs. « Coucou, c’est le bordel, moi aussi je suis là … »
Une première grande caractéristique de la circulation Kolkatienne. L’inversion du sens unique de certaines rues et avenues, à 13h00. On va essayer de guetter ce moment, demain.
Deuxième grande caractéristique : les pousse-pousse. Le rickshaw n’avance plus sous les effets des coups de pédales, mais des foulées du conducteur. J’ai essayé de glaner quelques photos de la chambre de l’hôtel, mais ce n’est pas probant. Demain, promis. Encore une belle contradiction de notre monde contemporain. Cette forme moderne d’esclavagisme a été noblement abolie en 1997. Mais comment interdire à ces hommes d’essayer de gagner les quelques roupies leur permettant de survivre. Ils sont donc plusieurs milliers à continuer à arpenter le macadam de leurs pieds nus.
Visite du Victoria Mémorial. Cet impressionnant édifice a été construit au début du 20ème siècle pour fêter les 60 ans de la reine Victoria. Il ne fut toutefois achevé que 20 ans après sa mort…
Retour par le parc Maïdan, un superbe poumon vert en plein centre ville. Et qui ne risque pas d’être pollué par les promeneurs et les joggers puisqu’aucun chemin ne le traverse … Désespérante India …