J21 – Mercredi 5 août 2009 – En route pour Sapa.

1h00 : Premier texto de Jolhan. Il  est à Vancouver. Tout est écrit en anglais et en français, cela devrait aller.

9h00 : Deuxième texto. Il vient de faire connaissance de la famille d’Amy et Troy Rowland. Ils sont très gentils, son séjour s’annonce sous de bons auspices.

Au total, il aura quand même mis 18 heures pour faire la liaison HK – Régina et il va devoir gérer un décalage horaire de 14 heures (ou de 10 heures, je ne sais plus dans quel sens il faut compter). La terre est un jardin …

Notre propre avion pour Hanoï est à 15h00. La matinée ne va pas être très productive.

Ensuite nous prendrons le train de nuit pour Sapa, dans les montagnes où nous comptons rester deux jours. Pas sûr qu’il y ait l’ADSL.

17h30 : Retour à Hanoï. Après HK, moderne et aseptisé, on se sent finalement bien à Hanoï. La nuée des motos fait désormais partie du décor au même titre que les échoppes multicolores. Nous allons prendre un verre chez Thüy Ta, notre glacier favori, au bord du lac. Nous ne manquons pas de prendre la traditionnelle photo du lac.

18h30 : Nous allons manger un en-cas avant de prendre le train. Cath nous déniche à 30 mètres à vol d’oiseau du glacier une perle : le café Phö Cö. On y accède par une rue parallèle à celle qui longe le lac. On traverse une boutique de souvenirs, on emprunte un étroit couloir et on débouche dans la cour sombre d’une ancienne maison mandarinale remplie de souvenirs. Là nous sommes interceptés par une jeune serveuse qui nous demande notre commande (une bière, deux plats de nems, si tu veux tout savoir). On comprend pourquoi qu’une fois que l’on a emprunté les 4 étroits escaliers étroits qui nous amènent au-dessus des toits. La vue est superbe et la terrasse est ventilée.

20h00. Après avoir été cueillis à l’hôtel par minibus, nous débouchons à la gare dans un joyeux folklore sous le coaching d’une jeune adjudante (je mets adjudante pour ne pas mettre kapo, d’autant que la gare, la nuit tombée, évoque des lieux de triste mémoire). On ne comprend pas tout de suite qu’on a en mains des réservations et qu’il faut les faire remplacer par de vrais billets. Puis nous sommes conduits par groupes de 7 (?) sur le quai 6 d’où part notre train. Nous craignons le pire, en voyant s’ébranler devant nous le train précédent. A tort, car les compartiments revêtus de bois sont très cosy. Une petite lampe. 4 bouteilles d’eau. Des prises électriques, même.

21h10. Le train part à l’heure. Tout semble réuni pour que nous passions une nuit agréable. Bon, ça balance quand même pas mal. Je suis obligé de suspendre ma rédaction.