J1 - Jeudi 16 juillet - Singapour
Arrivée à 7h20. On ne dirait pas qu’on est 530 à bord ni que Changi, l’aéroport de Singapour, est l’un des plus fréquentés au monde. Procédure de police, récupération de nos sacs à dos, on est vite dehors.
Petite tentative pour vérifier le non intérêt du guichet « Hôtels Réservation », réservé comme il se doit à des hôtels d’un certain standing. Un passage aux distributeurs de billets pour vérifier l’efficacité de la carte bleue. Ca marche. 1 euro = 2 dollars singapouriens ; c’est pratique.
Nous prenons le Metro de Singapour comme on aurait pris le RER à Roissy. Petite pensée pour Delphine et Azziz en passant à la station Bugis. Nous émergeons 35 minutes plus tard à la station de Little India, à moins de 100 mètres de l’Hôtel Kerbau, Kerbau street, petite ruelle commerçante et noyée de 9h00 à 23h00 par de la musique indienne.
On refuse la Family Room avec 3 lits mais sans fenêtre et on se pose dans une petite chambre sympa où le garçon d’hôtel nous apporte un matelas mousse complémentaire. Ce sera 80 S$ la nuit.
Sous l’influence du décalage horaire (6 heures), voire de l’âge (s’accorderont à dire la mère et le fils), les points de vue divergent. Je suis pour une sieste, ils sont pour une balade dans Little India. Chacun sa route, chacun son destin. Je teste le matelas. Ils testent l’ambiance des rues.
Une demi-heure plus tard les rôles ont changé. Ils testent la literie et je suis devant le PC à tenter de me connecter. Les singapouriens ont bien fait les choses. Il y a un réseau gratuit sur la ville. Mais il faut un numéro de portable singapourien pour se connecter. Ou alors il faut envoyer un fax à l’opérateur avec copie de la page d’identité du passeport. Ou alors passer montrer son passeport à l’opérateur. Rien n’est simple pour l’étranger, finalement.
Catherine et Jolhan finissent par émerger. On part déambuler dans Little India, le quartier indien de Singapour. De multiples boutiques parmi lesquelles des vendeurs de colliers de fleurs. Ici tout est à 10 $S les 3 pièces. Les jeux de chaussettes, de slips, les bagues, les bracelets ; les sacs, etc. Arrêt classique dans l’hypermarché du coin pour voir ce qui diffère de chez nous. A l’entrée, c’est désormais un détecteur qui dit « bienvenue » de manière un peu plus mécanique (si c’est possible) que les hôtesses d’accueil au Japon. Dans le concours des différences, c’est le rayon Poissonnerie qui l’emporte haut la main avec ses dizaines d’aquariums. Mention spéciale pour l’abalone, ce coquillage muni d’un appendice de 50 centimètres de long. Au rayon Fruits, on tourne autour du Durian…
Déjeuner – goûter dans un restaurant indien de Serangoon Road.
Nous découvrons la cohabitation des lieux de culte. Un temple hindou, une mosquée, une église. Le temple hindou est de loin le plus accueillant.
Retour à l’hôtel où Jolhan attaque sa nuit. Cath et moi repartons voir Little India by night. On prolonge par Arab street, au cœur du quartier arabe. On longe la monumentale Mosquée du Sultan sans pouvoir visiter et on se pause Bassorah street pour manger une salade. A la table à coté, le garçon amène un narguilé. Le souper Chicha semble un must du coin. On reviendra avec Jolhan.
La musique finit par s’interrompre vers 23h00. La rue se vide, les boutiques ferment.
Le chewing gum est interdit à Singapour, en tous cas dans les lieux publics. De toute façon ils n’en vendent pas. On regrette les states.