Jeudi 18 mai 2023 – J9 – Constantine
Nous attendons Sofiane qui nous emmène à l’aéroport, direction Constantine à 400 kms à l’est d’Alger, en Kabylie.
Température à l’arrivée : 12°C, comme dans le Beaufortain ! Bigre, il doit y avoir une erreur quelque part …
Nous nous posons à l’Hôtel Elbey, puis partons en taxi à la découverte d’une ville étonnante. Constantine est coupée en deux, comme par une lame géante, par le Rhumel, une rivière qui serpente tout en bas, au fond de gorges étroites. Et pour relier les deux rives de la ville, il y a des ponts qui font la réputation de la ville.
Nous avançons au hasard, nous identifierons les lieux plus tard …
Une superbe passerelle piétons aboutit à mi-hauteur d’une falaise où nous découvrons un ascenseur qui lui-même aboutit au milieu de … merceries ! On se croirait dans un parc d’attraction … Des fils, des tissus, tous les 10 mètres ! Cath calcule le nombre de rouleaux de fils qu’elle pourra glisser dans son sac et prend rendez-vous pour après-demain. Car demain c’est vendredi …
La spécialité de Constantine, c’est la broderie d’or sur velours, comme nous le confirme ce brodeur.
Nous découvrons très vite une autre caractéristique de Constantine : l’accueil de l’étranger. L’échange ne s’arrête pas au traditionnel « Bienvenue » algérois. D’abord, une fois sur deux, l’interlocuteur nous aborde en anglais. Pourquoi ? nous le savons pas encore. Ensuite, très vite il se transforme en porte-parole, inarrêtable, sur son métier, les richesses de sa ville ou celles de son pays. Nous passons du brodeur d’or au vendeur de tissu qui fait défiler sur son portable les (superbes) images de son dernier séjour à Djanet. Puis nous nous scindons en 2 groupes, Cath tchatchant avec un algérien de Grenoble et moi avec un jeune qui gère un site touristique sur Instagram…. Et on ne se quitte pas sans immortaliser la rencontre par une photo …
Il se fait tard et nous faisons demi-tour pour nous retrouver … dans une arène de boxe en plein air.
Mais nous reviendrons demain …