Dimanche 25 décembre 2022 – J13 - Nouâdhibou (Mauritanie)
Terminée la traversée du Sahara Occidental. 3 jours et près de 1.200 kms de (belle) route… Mais 3 jours quand même …
Nous avons quitté notre campement bien avant le lever du soleil afin de rejoindre la frontière à Guerguerat assez tôt pour éviter toute surprise ; du genre queue interminable et fermeture le soir sous notre nez. Certains peuvent y passer 5 heures ; 4 est plutôt la moyenne.
La topographie de la frontière est bien différente de celle annoncée encore récemment sur les blogs de voyageurs. Le no man’s land entre les postes marocains et mauritaniens ne fait plus qu’un (petit) kilomètre bien balisé contre 4 annoncés encore récemment. Les carcasses de véhicules abandonnés ont disparu.
Les procédures de sortie du territoire marocain sont relativement rapides d’autant que nous sommes quasiment seuls.
Et à la sortie, coté no man’s land, nous attend Moktar, un jeune « fixeur » mauritanien dont le rôle est de nous faciliter les procédures coté mauritanien, contre une rémunération de 20€. Nous n'hésitons pas et lui faisons confiance. Nous pensons vraiment que nous aurions eu du mal à naviguer de bureau en bureau, sans lui. Délivrance du visa, enregistrement auprès de la Police mauritanienne, contrôle des douanes, enregistrement du Duster, souscription d’une assurance, paiement d’une redevance ville, nous le suivons les yeux fermés. Durée totale, 2 heures pile !
Et nous voici en Mauritanie, à 40 kms de Nouâdibhou où nous comptons bien nous poser 2 nuits. Vivement une douche chaude !
Naturellement, nous déchantons très vite. Nous sommes littéralement estomaqués par la conduite des Mauritaniens pour qui les feux tricolores n’existent pas. Les Napolitains peuvent se rhabiller. Le Petit Futé (il n’y a pas de Routard pour la Mauritanie) croit savoir que «les Mauritaniens doivent être d’excellents conducteurs car les accrochages sont extrêmement rares ». Ben, vu l’état des carrosseries, c’est sans doute qu’ils ne s’arrêtent plus pour faire des constats.
Nous zigzaguons à travers la ville à la recherche de notre camping situé « en face de l’hôtel de ville ». Aucune indication ni pour l’un ni pour l’autre. Mais Nouâdhibou n’est pas très grand. Nous finissons par faire quasiment toutes les rues et finissons par trouver.
Bon, on ne va sans doute pas rester 2 nuits.