Dimanche 7 août 2022 - J7 - Copenhague again
Pas de vent aujourd'hui, car il pleut...
C'est en vieux habitués que nous reprenons le train pour Copenhague. Une ado grassouillette, en tenue d'ado, short - percing - chewing gum, est déjà installée, les pieds bien à plat sur la belle moquette bleue du siège. Je ne peux me retenir de lui faire une remarque, dont elle se fiche éperdument, me faisant instantanément passer dans le camp des vieux cons. Je me demande s'il y a une limite d'âge pour l'application de la loi de 97...
Première étape : le musée Carlsberg, créé par Jacob Christian Jacobsen, le fondateur de la brasserie, où nous attend une collection prometteuse de peintres français : Gauguin, Cézanne, Courbet, Daumier, Bonnard, Manet, Matisse... Wouah !
Saluons l'initiative déculpabilisante de ce généreux mécène qui fait que désormais chaque gorgée de bière a un petit goût culturel...
L'histoire des tableaux de Gauguin mérite aussi d'être contée puisqu'il s'agit des tableaux avec lesquels il finança son divorce avec Mette-Sophie Gad, son épouse danoise. Je n'y connais rien en matière de peinture, mais je pense que Mette-Sophie n'y connaissait pas grand chose non plus et qu'elle s'est fait refiler quelques croutes. Bon d'accord ; une croute de Gauguin aujourd'hui...
L'architecture du bâtiment n'est pas non plus terrible. On se balade sur 3 niveaux. Il n'y a qu'un vague plan, en danois uniquement, et la signalétique n'indique pas les peintres français. Le tout pour 17€ par personne.
Notons qu'on trouve également les œuvres de peintres danois et de sculpteurs français. Plus d'infos sur demande ...
Changement de style avec la visite du quartier de Christi
Nous cherchons à comprendre en rentrant au milieu des tags et des détritus. (Tiens, nous ne t'avons pas dit que Copenhague, et le Danemark en général, était une ville agréablement propre. C'est fait !) Des stands de bijoux et de fringues, style hippy, une immense boutique qui vend de tout et surtout, une vingtaine de vendeurs de cannabis, qui semble être la principale source de revenu du quartier. Nous qui n'avons jamais tiré une taf sur un joint, nous en avons pris pour plusieurs jours ... Rappelons que le cannabis est autorisé au Danemark ; il n'y a donc rien d'illégal. Mais l'ensemble ne fait pas une publicité terrible pour "la ville libre de Christi
Nous testons le métro ! Moderne, très fréquenté ce dimanche.
Et nous revoilà à l'heure d'un nouveau test culinaire. Le projet initial était de prendre une salade au Torvehallerne, une sorte de Halle Bocuse appétissante, dans le quartier dit Latin, et d'aller la déguster un peu plus loin, au grand air.
Mais la pluie a raison de notre projet et nous nous posons dans un petit restau sympa pas très loin. Et voici le menu tant attendu ! Nous repérons, et évitons soigneusement, les "smorrebrod" et nous concentrons sur les poissons. Le poissonnier ayant fait faux-bond il reste du herring à la mode de quelque chose. Le herring arrive et patatras : une (petite) tartine de pain de seigle avec un filet de hareng et une jolie déco ... On n'en sortira donc jamais des tartines !
Le ventre toujours léger nous décidons d'aller manger des frites au Tivoli. L'entrée seule du parc coûte l'équivalent de 20€ par personne. Cher pour des frites sous la pluie. Nous nous rabattons sur un espresso et une part de gâteau dans un salon de thé ... pour conclure que la gastronomie n'est pas une préoccupation danoise.
Ce soir, ce sera pâtes !
Voici pour terminer, la visite de Copenhague, quelques photos glanées au cours de ces deux jours.