Mardi 18 janvier 2022 - J24 - Porto
Street treck dans la 2ème ville du Portugal.
Selon un plan désormais bien établi, nous laissons voiture et auvent au camping et prenons le bus pour rejoindre le centre de Porto. Un bus fantôme car nous ne trouverons pas trace de ses arrêts dans Porto lors du retour. Le chauffeur, dans un très bon français, nous expliquera qu'il appartient à une compagnie privée et qu'il est toléré en ville, à condition de ne pas faire apparaître son numéro lors des arrêts... Merci pour les touristes !
Porto a été construite de part et d'autre du canyon tracé par le Douro. Nous accédons au centre ancien par le viaduc ... du métro. En bas, c'est le quartier de la Ribeira qui me fait beaucoup fantasmer. J'imagine le temps où les goélettes accostaient sur ses quais, les matelots allant dilapider leurs payes la nuit tombée dans des auberges mal famées... Désormais, les façades sont superbes et comme elles sont orientées plein sud, elles sont gorgées de soleil... Nous y reviendrons tout à l'heure.
L'objectif matinal est ... une librairie : la Livraria Lello e Irmão, l'une des trois plus belles librairies au monde selon "The guardian". Venir avant 10 heures si tu veux faire des photos ... De fait, la façade est belle, mais c'est surtout l'escalier intérieur qui vaut la visite. Tout en bois verni, on le croirait extrait d'une goélette du 16ème siècle...
Porto c'est aussi le domaine de l'azulejos, ces carreaux de faïence qui ornent les murs.
Un premier exemple avec la chapelle das Almas.
Mais c'est surtout dans la gare de Sao Bento que l'on trouve les plus beaux azuléjos avec des scènes campagnardes ou la prise de Ceuta par l'Infant Dom Henrique en 1415, prélude à la conquête de l'Afrique de l'ouest par les Portugais.
Nous descendons ensuite vers le quartier de la Ribeira par de petites ruelles que les rayons de soleil ne doivent pas fréquemment visiter, ni les touristes d'ailleurs...
Et nous voici sur les quais de la Ribeira. Plus de coupe-gorges, mais d'honnêtes restaurants et boutiques à touristes...
Nous traversons le Douro pour mieux apprécier encore les façades avec en premier plan les rabelos, barques à fond plat qui transportaient le vin sur le Douro, seul moyen de transporter le vin, aux 17 et 18ème siècles, depuis les vignobles en amont jusqu'aux chais des négociants situés à Porto.
Un dernier poulpe, accompagné par une brochette originale "encornets-crevettes-chorizo".
Un dernier coucher de soleil sur la cote Atlantique. Demain, direction plein Est, retour en Espagne...