Mercredi 11 août 2021 - J11 - Bucaresti en Roumanie
Hier, j'ai eu un ultimatum de Cath, qui lisait le Routard de Roumanie et qui, visiblement, avait l'impression de perdre son temps en Bulgarie. Alors, dès 7h00 ce matin, pliage de tente et direction Bucarest à 3 heures de route.
C'est vrai que la Bulgarie était plus une curiosité ; ce pays qui fait désormais la frontière antre l'Europe et l'Orient représenté par la Turquie. Mais, à part le parapluie bulgare, le but de Kostantinov et Sylvie Vartan, il n'y a pas grand chose qui nous reliait et qui nous relie à ce pays.
L'impression est toute autre avec la Roumanie, et pas seulement parce que notre Duster y a été conçu ... Nous savons que beaucoup de roumains parlent le français et nous souhaitons savoir pourquoi... Beaucoup de français ont des origines roumaines et pas seulement notre Ministre des Sports...
Bien sûr, la Roumanie, c'est aussi le communisme et la dictature de Ceausescu. Mais nous avons plus une curiosité pour découvrir comment la Roumanie a traversé cette partie de son histoire qu'une quelconque appréhension sur la nature du peuple roumain.
Nous franchissons la frontière en moins de 10 minutes. Un bon point ! D'autant que personne n'aborde le Pass européen, un deuxième bon point. Une route à deux fois deux voies nous conduit à Bucarest. Cath a réservé un hôtel dans le Centre. La recherche d'un parking nous donne une première impression ; les 3 ascenseurs sont en panne ; nous cherchons vainement la sortie par escalier ; nous traversons finalement le Carrefour local pour retrouver l'air extérieur.
Premier street trail. Nous découvrons le Palais du Parlement, la "Maison du Peuple" imaginée par Ceaucescu, qui rivalise par son volume avec le Pentagone à Washington et qui devait abriter tous les pouvoirs (Parlement, Ministères, ...) de l'Etat totalitaire. Il a nécessité la démolition de près de 9.000 immeubles et a coûté selon le Routard près de 2 ans de PIB aux roumains.
Devant ce monument, le boulevard Unirii, ex "Boulevard de la victoire du Socialisme", ses grands bâtiments couronnés parfois d'un décor romain, et ses jets d'eau extravagants.
Et tout de suite derrière, des bâtiments en ruine.
Parmi eux, comme une oasis, le Monastère Antim, qui a échappé au massacre.
Retour dans le Centre pour découvrir cet ancien caravansérail converti en restau et juste derrière, l'église de l'Annonciation autre oasis jouxtant un énorme bâtiment vidé de toute activité.