Vendredi 24 juillet 2020 - J5 - Ljubljana
L'orage qui devait passer au loin est revenu au début de la nuit ; cela faisait longtemps que nous n'avions pas assisté à un pareil festival : gros éclair éblouissant - "un, deux, trois, quatre, cinq, six" - badaboumboumboumboum - "2 kms" ; trente secondes après, rebelote ; puis encore et encore ... L'orage a longtemps tourné au-dessus de nos têtes avant de laisser place, le reste de la nuit, à une averse continue. Notre petite tente a bien tenu le coup ; pas une fuite ; c'était super ! Au début, nous avons compté le temps qui séparait chaque éclair du coup de tonnerre, pour évaluer la distance qui nous séparait du point d'impact de la foudre, puis nous nous sommes lassés et nous avons super bien dormi ...
Ce matin, temps couvert pour la visite de Ljubljana, pas trop chaud ; tip, top !
2 millions d'habitants pour la Slovénie dont 280.000 dans Ljubljana, la capitale, désignée "capitale verte de l'Europe" en 2016 par la Commission Européenne.
La ville s'organise autour d'une immense colline, verte, sur laquelle trône "le" château de Ljubljana et que contourne la Ljubljanica, la rivière. La vieille ville s'est construite entre la colline et la boucle de la rivière autour de deux grandes rues parallèles.
Il est 9h00 ; nous commençons par tester l'espresso local. Volume, goût : Parfaits ! Le prix : 1 €. C'est pas que nous cherchons à faire des économies sur le café, mais l'espresso nous parait être un bon repère pour évaluer le coût de la vie d'un pays ou d'une région. On peut rapidement conclure que le coût de la vie est ici, dans la capitale, 30% moins cher que dans le Beaufortain...
Nous arpentons la première rue, déserte à cette heure.
Un petit coup d'œil dans la cathédrale Saint Nicolas ; les fresques peintes au plafond ont dû donner des cauchemars à des générations d'enfants de choeur ...
A dix heures, le funiculaire se met en route et nous hisse au sommet de la colline pour une visite du château, audio-guides à l'oreille. Bof, bof ! Rien de transcendant, sinon la vue panoramique sur la ville. Il faut dire que le chateau a subi, tout comme la ville naturellement, 2 importants tremblements de terre, en 1511 et surtout en 1895. Difficile de se motiver pour la reconstruction quand tu sais que tu es sur une faille sismique ...
La vue d'en haut permet d'apprécier la diversité des constructions, dont certaines laissent perplexes...
Retour dans la vieille ville, guère plus encombrée par les touristes.
Agréable surprise, nous déjeunons près d'une "roulotte" : au menu, fritures de sardines et de soupions, accompagnés de légumes juste saisis. Le prix ? 30 % moins cher que chez nous ...
Retour au camping pour une tentative de baignade (avortée) dans la Slava. Mes pieds gèlent ... C'est pas ici que je ferai travailler mon épaule !
16h00 : Un heureux moment de bulle se profile lorsque ... l'orage d'hier revient sur le camping ! C'est l'occasion de tester notre tente en version jour. Blog et tricot ; ça le fait ... pour l'instant !