J23 – Samedi 4 août 2012 – Okaukuejo – Journée des Eléphants
Nous quittons Namutoni pour Okaukuejo, l’un des 3 sites habités « lodges – Campsite » du parc d’Etosha.
Pour info, le parc s’étend sur 20.000 kms2 environ. On y entre par l’une des 3 portes et on paye un permis fonction de la durée du séjour. Le jeu consiste à sillonner le parc en empruntant les multiples pistes, à 20 -30 kmh, les yeux fixés sur les plateaux désertiques qui bordent la piste. Une vingtaine de « waterholes », simples mares d’une dizaine de mètres de diamètre, parsèment le site et sont repérés sur la carte. Nous les visitons un à un. Parfois des animaux, parfois rien, c’est la nature … Nous comptons rester trois jours dans le parc et aller de campsite en campsite.
Aujourd’hui, nous avons passé près de 8 heures à 20 kmh. Les éléphants, ça se mérite !!! Pour être franc, c’est pour les lions que l’on a passé autant de temps à cette vitesse d’escargot. Les éléphants, même à 80 kmh, ça se repère …
Premier spot : Trois vieux éléphants au bord de la piste, les défenses usées par les ans et les combats.
Deuxième spot : Cet énorme éléphant, aussi grand qu’une girafe. Nous ignorions qu’un éléphant pouvait faire près de 6 mètres de haut (et 3 de large).
Troisième spot : Une famille de vingt éléphants, conduits par le mâle, traversant la route devant nous. Des adultes, des ados, des jeunots. Superbe.
Et ce soir, le feu d’artifice, dans le « waterhole » du Campsite.
Alors que le soleil n’est pas encore couché, 2 éléphants arrivent pesamment du fond de l’horizon puis squattent la mare pendant une bonne demi-heure. Nous sommes au spectacle, à une vingtaine de mètres, retenant notre souffle.
A coté d’eux, seule une dizaine de zèbres et quelques impalas se sentent autorisés à partager la mare. Vite rassasiés, ils ne s’attardent pas.
2 girafes, arrivant elles-aussi du fond de l’horizon se tiennent à distance attendant que la place soit libre. Les éléphants repartent aussi pesamment qu’ils sont arrivés. Les girafes prennent possession de la mare qu’elles partagent avec une famille de chacals.
Une hyène fait une rapide apparition et repart aussitôt. Les girafes quittent les lieux. Nous attendons le numéro suivant. Qui sait ? Mais non, les bêtes sont rassasiées, la mare est rendue à un petit canard et à une myriade d’étourneaux.
Au loin des hyènes se répondent à coups de cris stridents…