J43 - Jeudi 30 Janvier 2020 - (Bientôt) dans l'avion ...

Publié le par notretourdumondeparpetitsbouts

J43 - Jeudi 30 Janvier 2020 - (Bientôt) dans l'avion ...
J43 - Jeudi 30 Janvier 2020 - (Bientôt) dans l'avion ...

10h00 : A l'aéroport El Dorado !

Il est rare que nous fassions un bilan à chaud d'un voyage. Au fil des années, nous nous sommes aperçus que notre (nos) perception(s) des choses évoluait(aient) avec le temps (en se bonifiant). Ce n'est souvent que quelques mois après notre retour, en essayant d'actualiser notre "hit parade" des voyages, que nos jugements se stabilisent.

Mais en six semaines, nous avons déjà eu l'occasion de prendre un peu de recul par rapport à notre voyage et pu analyser le pourquoi de certaines de nos réactions ; et notamment ces quelques moments de lassitude quand le site découvert ne compense pas la fatigue pour y arriver.

 

Le principal point concerne les distances. Entre Cuenca, en Equateur, le point le plus au Sud de notre circuit, et Taganga, le point le plus au nord, il y a ... 2.350 kms (Merci Google Map !). Avec les détours, nous estimons avoir parcouru plus de 5.000 kms. Avec une vitesse moyenne de ... 30 km/h (eh oui, on l'a vérifié à moult reprises), nous avons ainsi passé près de ... 160 heures dans les bus en 40 jours, soit ... 4  heures en moyenne par jour !!! (Je recalcule à nouveau, mais c'est bien cela !)

Nous avons essayé d'optimiser en faisant 3 voyages de nuit ; mais  les bus sont des "semi-camas", c'est à dire que le dossier s'incline, mais pas de manière aussi confortable que dans les "camas" argentins.

Bon, heureusement que nous avions écarté l'option "location de voiture"...

 

Pas de train, pas d'autoroute ! Des routes à deux voies, la majeure partie du temps dans les Cordillères, au rythme des camions. Des chauffeurs ... sud-américains, toujours le pied à fond sur l'accélérateur ... ou à fond sur le frein ! Pas très confortable ... Avec le recul, nous avons mieux compris les réactions de nos amis d'un soir suisses qui faisaient la Panaméricaine en Camping-car (du Canada à Ushuaïa ...) et qui ne supportaient plus la conduite en "queues de poissons" colombienne.

 

Si nous devions faire une première recommandation à d'éventuels voyageurs, ce serait de louer une voiture avec chauffeur.

 

La deuxième serait de limiter le nombre de kilomètres en partant de Bogota et en faisant une boucle vers le Sud puis une remontée vers le nord jusqu'à Carthagène, avec retour en avion, via Medellin, soit environ 2.500 kms.

 

Troisième recommandation : limiter le voyage en Colombie à 3 semaines, ce qui, avec une vitesse moyenne de 50 km/h, ramène le temps de transport à 2 heures en moyenne par jour, ce qui redevient raisonnable.

 

Voilà ! tant que nous sommes dans les recommandations à chaud ...

Ne pas oublier les boules Quiès ! Nous n'avons toujours pas compris ce besoin de mettre la sono à donf, surtout pour répandre ses chansons mielleuses centrées autour du "Corazon".  

Ne pas oublier une appli de traduction Français/Espagnol. Une seule personne parlait le français, et il y a peu de chances que tu la croises, et très peu de personnes parlaient l'anglais, qui n'est visiblement pas au programme du secondaire.

Ne pas espérer faire des découvertes culinaires inoubliables !

Bien que le coût de la vie semble moins cher que chez nous, le rapport qualité/prix des hébergements n'est pas non plus à la hauteur des espérances.

 

Nous arrêtons là ; laissons le temps bonifier les souvenirs ...

 

J43 - Jeudi 30 Janvier 2020 - (Bientôt) dans l'avion ...
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M
Et nous voilà arrivés aussi par la dernière étapes de 10 jours!!! On pourrait dire: "Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage!" Evidemment on vous sent un peu moins heureux que Joaquim duBellay pensait qu'Ulysse avait été. Mais tant qu'a faire, vous avez passé des bons moments aussi et le mojito pensa aussi quelques "blessures de moral".<br /> Permettez-moi un "commentaire-bilan" de suiveur. Il y a en Allemagne un dicton disant que "parfois moins c'est plus". Voilà ce que que m'inspire certaines longueurs de récit et le nombres de photos qui mériterait d'être un peu plus passées au crible. Il existe semble-t-il non seulement la fatigue du voyageru mais aussi celle du suiveur.<br /> A part cela, vos propos sont souvent vivants, instructifs et amusants, à part que parfois il y des idiomes incompréhensiblea pour le "francais" suisse. Par exemple "donf". J'y suis allé évidemment par déduction et suis tombé sur "tonitruant". Cela m'a rappelé le très mauvais souvenir d'une nuit dans mon hôtel à Port-au-Prince en 2011, où j'ai eu à cause d'une disco dans les parages mêmes avec des boules Quiès subi une torture acoustique telle que j'ai eu la première fois de ma vie des palpitations cardiaques. Le bruit d'un réacteur d'avion décollant peut être qualifé de chuchotement comparé à ce que j'ai vécu cette nuit-là. Mais d'ailleurs en Haiti il semble que le bruit de tous les hauts-parleurs est une drogue créant une sorte de transe faisant oublier le marasme dans lequel on vit.<br /> En tous cas, le Beaufortain doit vous convenir très bien pour vous remettre au bon diapason, et le VTT en direction Pierra Mentha vous fera découvrir le Monolithe insolite!<br /> Et merci pour la carte arrivée il y a 3 jours!
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F
Si si je vous ai suivi mais j’ai des problèmes pour laisser des commentaires <br /> Au fil des ans je sens un peu de lassitude <br /> Merci pour la carte
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C
Non non pas de lassitude, mais on a vu tellement de belles choses lors de nos voyages, qu'on s'attend toujours à être émerveillé, ému, surpris, etc, alors quand ce qui nous fait vibrer n'est pas au rendez-vous, forcément ça se ressent dans nos écrits mais notre curiosité est toujours intacte et … nous repartirons :-)