Vendredi 25 janvier 2019 - J40 - Retour à Maurice
La nature nous a gâtés cette nuit. Trombes d'eau et bourrasques de vent se sont succédées sans discontinuité. Le drap est trempé par la sueur et l'humidité. Mais si tu sors un bras, il y a toujours un moustique qui brave l'"Insect Ecran".
Lever à 5 heures 30. Faire les sacs hier avec des vêtements humides a été une corvée. Vivement une machine à laver et un sèche-linge !
Le chauffeur de taxi est ponctuel et se révèle très prudent pour éviter les nids de poule désormais dissimulés dans les mares d'eau !
Le fleuve qui était à sec à l'aller a désormais fière (boueuse) allure. Encore une ou deux nuits comme celle que nous venons de passer et le pont sera infranchissable.
Dire qu'il n'a pas plu ici depuis 5 ans ! Sommes heureux de participer à cet événement...
L'aéroport fait figure de havre de paix. Le personnel s'active comme si de rien n'était. L'espoir de quitter Madagascar aujourd'hui renaît ...
Les formalités sont longues, du fait de l'absence de tout système électronique. Il y a 3 contrôles de bagages. Un pour les bagages en soute, 2 pour les bagages cabine : un économique, l'autre de sécurité. Fouille manuelle à chaque fois mais très sérieuse. Une odeur de fringues mouillées flotte sur les tables de contrôle...
Une originalité malgache : cette noria de parapluie pour permettre d'accéder à la passerelle sans (trop) se mouiller.
L'avion décolle (presque) à l'heure. Bravo ! Une demi-heure plus tard, nous faisons une escale technique à Fort Dauphin sur la Cote Est malgache. Nouveau décollage vers Saint Denis de la Réunion. Nouvelle escale. Troisième décollage et nous voilà enfin à Maurice.
Le loueur de voiture est à l'heure. Nous partons, sous les trombes d'eau (décidément !) pour rejoindre le nord de Maurice, par une belle 2 fois 2 voies.
A 20h00, après avoir erré dans les petites rues de Pereybere, nous prenons possession de notre gite. Chic, il y a une machine à laver !
Et à 21h00, nous testons un "petit bouiboui sympa" conseillé par notre hôte. Un ancien hangar en pleine nature, près d'une centaine de clients encore à table, les années 80 à donf, un accueil très sympa et un beau capitaine grillé pour pas cher.
Cela éveille notre curiosité pour le Nord de Maurice avant d'organiser notre retour sous la neige...