Samedi 12 janvier - J27 - Antsinabé
L'immersion au coeur de la vie malgache a été rapide tant ce pays est dépaysant et attachant.
Nous avons zappé Antananarivo, dit "Tana". La vue de notre hôtel, sa déco et la soirée d'hier (!!!) resteront donc nos seuls souvenirs de la capitale.
Mais les embouteillages, et le climat d'insécurité, sont tels qu'ils annihilent tout désir de visiter la ville.
Nous prenons donc la route pour Antsinabé, à 170 kms au sud, soit ... 4 heures de voiture. La route n'est pas aussi pourrie qu'annoncé, du moins au début, mais elle est relativement étroite et Tita ne dépasse pas la vitesse (raisonnable) de 70 kmh.
Les paysages sont magnifiques, du début à la fin, faits d'un mélange d'ocre et de vert, entrecoupés de rizières dignes de celle d'Ubud ...
Premières impressions malagasies traduites en photos.
Le recyclage des vieilles voitures françaises. A la Réunion, lorsqu'une voiture ne passe plus au contrôle technique, elle part pour Mada où les mécanos font des miracles.
Les cyclo-pousse et pousse-pousse d'Antsinabé. Toi, tu refuses ce mode de transport que tu trouves asservissant. Lui te répond : "Quand je pousse, je nourris mes enfants". Alors ?
L'ariary. C'est l'unité de monnaie malgache. 1 € = 4.000 ariary. Comme la carte bleue n'est que rarement acceptée, que le coût des virements est exorbitant, nous avons extirpé 2 millions d'ariary d'un distributeur complaisant.
L'hôtel des thermes, palais colonial vieillot où, pour 25 € la nuit, nous avons trouvé refuge ce soir. Immense ... et vide. Flottent encore le souvenir des colons en pantalons et chemises blancs et de leurs élégantes femmes arrivant ici en pousse-pousse.
La pluie. Ce n'est surement pas le meilleur moment pour visiter Mada ainsi que nous le confirme Tita, agréablement surpris d'avoir des clients à cette période de l'année !!!
Le français. C'est la langue officielle à Mada. Les enfants l'apprennent à l'école. Mais ils parlent aussi le dialecte d'une des nombreuses ethnies qui composent la population.
L'artisanat local. A Antsinabé, les artisans sont à l'honneur. Nous avons été impressionnés par le fabricant de gamelles à partir du recyclage de l'alu des canettes, par le fabriquant de souvenirs (vélos, voiture, avion) à partir de matériau recyclé, par le sculpteur sur corne de zébu ... mais, sans surprise, pas du tout par les brodeuses ...
D'autres photos, en vrac ...