Lundi 21 janvier 2019 - J36 - Ifaty
Notre dernière étape en voiture puisqu'Ifaty se trouve juste au-dessus de Tuléar d'où nous comptons repartir vendredi si "Air Peut-être" est au rendez-vous.
Au programme tout d'abord, Ilakaka, la capitale du Saphir. Un important filon de Saphir y a été détecté en 1998. La découverte a déclenché une "ruée vers le Saphir", de personnes en provenance de toutes les régions de Madagascar et des grands pays des pierres précieuses, l'Inde, le Sri Lanka et ... la Suisse ! En quelque mois, la bourgade d'une dizaine de familles s'est transformée en un rassemblement de plusieurs dizaines de milliers d'habitants.
De l'avis de Tita, les Suisses, on les voit moins les pieds dans l'eau qu'au bord de la N7 dans de belles maisons récemment construites.
Les autres sont les pieds dans l'eau avec leurs grands tamis ou au bistrot en train de boire le fruit de leurs découvertes. Tita n'est pas très rassuré : "pas de photos, s'il te plait"...
Plus loin la recherche du saphir s'est un peu organisée. Une équipe creuse (jusqu'à
Hier nous avons abordé la tradition du "retournement des morts". C'est l'occasion de découvrir les tombeaux des Mahafaly (les "faiseurs de tabou") souvent très décorés.
Celui-ci, on le devine, a œuvré dans la marine (rime riche !) avec un certain succès vue la taille de son tombeau ! On distingue même sa valise de grand voyageur...
Les premiers baobabs apparaissent. Je sauve un caméléon. Le paysage se fait désertique. Les villages sont faits de huttes en bois et paille.
Arrivée à Tuluar vers midi. Tita a bien roulé, motivé par l'idée de repartir dès ce soir et d'éviter deux pièges. Le premier est un radier où l'eau de la rivière, lorsqu'elle coule, passe directement sur la route... Le deuxième est ce pont provisoire construit dans le lit de la rivière lorsque le pont principal a été détruit sur les instructions d'un politique éclairé qui voulait donner aux provinces leur autonomie. Personne ne semble lui en avoir voulu puisqu'il faisait encore partie des 23 candidats aux présidentielles en novembre 2018. S'il avait été élu, il aurait fait reconstruire le pont, mais avec deux postes de douane aux extrémités, ce qui, évidemment, changeait tout !!!
Bref, une seule pluie tropicale et les chauffeurs peuvent rester bloqués jusqu'à une semaine en l'un ou l'autre de ces spots (Selon Tita...)
Le temps est caniculaire à Tuluar où nous ne faisons que passer pour tirer un million d'ariarys pour solder nos comptes avec notre chauffeur-guide. Un dernier repas pris en commun et nous nous souhaitons mutuellement bon retour.
Selon la tradition, Cath nous a réservé un bungalow à
Nous testons la température de l'eau : 28 ?