Jeudi 24 janvier 2019 - J39 - Ifaty, dernier jour ... toujours sous la pluie

Beaucoup de vent toute la nuit ; Avantages, la température est descendue de quelques degrés et les moustiques sont restés discrets.

Ce matin, le vent a baissé d'intensité et la pluie s'est mise à tomber. Contrairement à ce que nous pensions, la pluie n'intéresse pas grand monde ici. Comme il pleut très peu, il n'y a pas de cultures, donc pas d'intérêt pour la pluie. En revanche, la mer est agitée, donc les pêcheurs restent sur le sable...

Plus de jeunes arpentant la plage. Plus de masseuses... Chacun doit rester à l'abri dans sa hutte. "A l'abri" est sans doute un euphémisme vue l'intensité de la pluie.

Nous testons le petit déjeuner local : des beignets à base de farine de riz. Très bons ! Mais beaucoup trop copieux .... Cath partage avec les wasas d'à coté.

Nous décidons malgré tout d'aller voir la forêt des baobabs avec Pédro. Tongs, préservatifs jaunes, parapluies, nous nous sentons équipés. Pédro a commandé un "4x4 du pauvre", une carriole tirée par 2 zébus. Nous sommes surpris de les voir se mettre au trot. L'engin est efficace dans le chemin boueux.

Nous rejoignons la forêt des baobabs où Pédro nous impressionne par sa connaissance des plantes et arbustes et leurs bienfaits médicinaux. Rançon du non-progrès : les gens ici ont tous une connaissance des bienfaits de la santé naturelle que nous avons totalement oublié depuis des décennies pour le grand bénéfice de Big Pharma et du "tout chimique". Fin du message.

Un rapide topo sur les baobabs. Il existe 9 espèces dont 6 sont endémiques à Mada. Le plus vieux baobab au monde aurait ... 3.000 ans et vit au Sénégal. Ici le plus vieux à 1.400 ans ... seulement. Les experts estiment qu'un baobab peut vivre jusqu'à ... 5.000 ans !

Nous retrouvons notre 4x4. La pluie et le vent redoublent d'intensité. Le parapluie se retourne. Nous sommes rapidement trempés jusqu'aux os. Mais par une eau chaude, dont la température est voisine de 25-26 °C.

Nous passons le reste de la journée à regarder l'eau du lagon. Quelques pêcheurs bravent les intempéries ... et l'absence de visibilité.

Dans notre bungalow, l'humidité s'insinue partout. Les draps, les fringues, le guide ...

Sommes sceptiques sur la possibilité de décollage de notre avion demain. Cath a déjà pointé un hôtel de repli à Tuléar. Alea jacta est !