Lundi 3 septembre 2018 - Autour du Lac Saint Jean (suite)
Aujourd'hui, c'est la fête du travail au Québec. Astucieusement, ils ont choisi le 1er lundi du mois de septembre, ce qui évite les discussions dont nous raffolons sur le statut du 1er mai lorsqu'il tombe un samedi ou un dimanche...
Au programme : l'orignal (au pluriel les orignals ou orignaux - Je ne sais pas pourquoi je dis çà, il faut déjà réussir à en voir un !).
Nous ne sommes pas très fanas des zoos, mais nous voulons assurer le coup, et celui-ci est annoncé comme différent et formidable, un zoo sauvage !
Il se présente en deux parties. La première est traditionnelle. De grands espaces clos où évoluent un nombre limité d'animaux.
Nous le traversons en diagonale, mais nous laissons tout de même captiver par les ours blanc et les tigres.
La deuxième partie est plus attractive. Les animaux (ours, cerfs, wapitis, loups, ... orignaux) vivent en grande liberté. Ce sont les visiteurs qui sont enfermés dans un petit train grillagé qui les promènent dans la forêt.
Petit bonus : Des constructions en bois rappellent la vie des premiers émigrants.
Petit malus : Des acteurs sont censés animer ces villages. Il n'y en a que deux lors de la première étape et, franchement, ils n'apportent pas grand chose. Bon, c'est vrai que c'est la fête du travail et que les heures sont comptées double. Elles ont sans doute été réduites à la plus simple expression.
Au fait l'orignal ? "Ce sont les animaux qui choisissent de se montrer ou non. Visiblement aujourd'hui les orignaux ont choisi de rester planqués dans la forêt. Mais vous pouvez retenter votre chance et faire un nouveau tour si vous le souhaitez".
Voilà ! Après Niagara, Québec et les baleines, nous avons fait les (dits) grands spots du lac Saint Jean. Nous comptons les jours qui nous restent avant le retour, comptons les kilomètres qui nous séparent de Montréal, lisons et relisons le Routard. Bof, bof ... Il va falloir gérer la moindre curiosité locale.
Nous contournons le lac Saint-Jean curieux (JD) de découvrir le petit musée Louis-Hémon l'auteur de Maria Chapdelaine. Il est 16h45 lorsque nous arrivons sur place. Le musée est déjà fermé mais la maison Samuel-Bédart ou Louis Hémon travailla comme commis de ferme pendant quelques mois est encore ouverte. Il n'en faut pas plus de 15 minutes pour la visiter.
Le tour du lac s'achève au milieu des champs de bleuets, un des atouts de la région. Le bleuet ? C'est la myrtille, mais une myrtille de culture, pas très goûteuse pour nos palais. Alors que les québécois en sont très fiers.
Nous faisons escale à Métabetchouan sur la rive sud du lac, toujours indécis sur la route du retour. Le motel ne paie pas de mine à l'extérieur. Mais l'intérieur est superbe, as usual.