Dimanche 7 janvier 2018 – J18 – Chennai (Madras)
« Adieu Foulards, adieu Madras,
Adieu Rob'soie, adieu Collier chou,
Doudou à moi, lui qu'à pati,
Héla, hélas, c'est pou toujou ... »
Et oui, le Madras, tissu à carreau de couleur vive, est parti d'ici, pour faire le tour de la planète et se poser dans les Antilles. Une pensée pour Fourmi …
Et oui, d'un saut de puce avec Spicejet, nous voilà à Chennai, anciennement Madras, sur la côte est, le Golfe du Bengale, résultante d'une stratégie touristique hautement réfléchie …
On commence par le (fataliste) coup de gueule : le taxi. A priori un petit peu plus indien que ses prédécesseurs. « Slowly » lui demande (gentiment ?) Cath. « But this is slowly » qu'il répond au terme d'un nouveau slalom rythmé par les coups de klaxon. Et puis un peu plus tard, alors que la circulation est dense et qu'il n'y a plus trop moyen de gagner quelques mètres dans la file, il décide de s'en prendre à un de ses collègues, animé semble-t-il du même état d'esprit que lui. Pourquoi ? Peut-être qu'à défaut de ne pas gagner de place il ne faut pas en perdre ? Peut-être aussi, version hindou-crétine, qu'il a repéré un confrère d'une caste ou d'un rang inférieur … Au début, les deux taxis se frôlent. On se dit qu'ils vont finir par s'accrocher. Et ils s'accrochent ! Les deux rétroviseurs !! Mais les dégâts ne sont pas à la hauteur du crime de lèse-majesté. Alors notre crétin de service réussit à coincer « crétin bis » et là « Boum », ce sont les deux carrosseries qui tapent. Justice est faite. Youpi ! Naturellement, on ne s'arrête pas. Pour quoi faire ?
Chambre ISO, dans un hôtel ISO, emplacement ISO, environnement pas ISO du tout. (Pour les non avertis, ISO veut dire « dans la norme », en l'occurrence la nôtre, c'est à dire nos critères de choix).
Nous avons prévu de ne rester qu'une nuit à Chennai. C'est sans doute déjà trop !
Déjeuner « chez Liza ! », en face de la mosquée. Une pensée pour ma petite fille ! Très bon accueil, nourriture simple et pas chère. Selfy de Cath avec le patron !
Nous rejoignons à pieds le fort de Chennai par une grande avenue où l'on trouve un certain nombre de bâtiments qui pourraient avoir de l'allure. Pour l'instant l'avenue est éventrée par les travaux du futur métro.
Le fort lui-même, et son musée, sont sans intérêt.
Un petit spot rigolo, surtout un dimanche : la plage de Chennai. 500 mètres de large pour une dizaine de mètres de trempette essentiellement masculine.
Nous allons prendre un « Iced-café » dans un oasis de verdure en centre ville.
And that's all, folks !