Lundi 25 décembre 2017 – J5 – Goa
Craintes infondées en ce qui concerne l'avion, même si nous avons eu un peu de mal avec la résa hier soir. Impossible de passer par les sites habituels, type Kayak ; nous sommes passés directement par la compagnie d'aviation, GoAir en l'occurrence.
Pas de problème avec le taxi non plus. Nous avons quitté l'hôtel à 8h00 et étions à l'aéroport une demi-heure plus tard, pour un vol à 11h30.
Bonne surprise également pour la procédure d'enregistrement. Elle se fait directement sur des terminaux à la disposition des voyageurs. Il faut quand même enregistrer les bagages, mail il y a 10 guichets pour cela. Ils sont multi-destinations et il y a donc une queue certaine, mais lorsqu'un vol est sur le point d'embarquer, les passagers en retard bénéficient d'un coupe-file.
Et bonne surprise à bord ; l'avion est un Airbus 320 tout neuf. Finalement, les jeunes compagnies à bas coût ont une flotte d'avions très jeunes eux-aussi.
Arrivée à l'aéroport de Goa vers 13h00. Nos sacs nous attendent sur le tourniquet.
Cette journée s'annonce bien !
Goa est le plus petit Etat Indien : 1,4 million d'habitants. Sa capitale est Panjim. Occupé par les Portuguais pendant près de 450 ans, l'Etat de Goa a été annexé par les Indiens en 1961, lorsque le Portugal, dans une mauvaise passe, détricotait sans grande résistance son empire.
Goa est réputé pour son passé colonial portuguais et pour ses plages donnant sur la mer d'Oman. C'est pour nous, la porte d'entrée vers le Sud de l'Inde. Pour la plupart des autres touristes, c'est un lieu de farniente et de fête. Aussi les hôtels sont-ils souvent complets en fin d'année.
Cath a réussi à dénicher une chambre dans un (apparemment) sympathique petit hôtel donnant sur la mer à une quarantaine de kms de l'aéroport, à une vingtaine de kilomètres de Panjim. Du coup , nous avons réservé une voiture de location, par « Oui » l'agence de voyage de la SNCF, dont nous découvrons le nouveau nom.
Et là, il est 13h00 ; nous sommes rapidement sortis de l'aéroport et il n'y a pas de guichet de location de voiture ni personne portant un petit carton marqué « Louis »...
Nous tournons, interrogeons les officiels. Il n'y a pas d'agence de location dans l'aéroport. Nous cherchons à joindre « Oui » … Un 25 décembre, tu rigoles … Mais en prenant mon portable je découvre que nous avons eu deux appels dans la matinée. Nous rappelons : C'est le loueur ! Il n'avait pas notre heure d'arrivée ni notre numéro de vol. Il est en route et sera là dans un quart d'heure. Youpi !
Plus Youpi du tout lorsque nous voyons la voiture qui nous est destinée. Pour l'état de la carrosserie, il nous est plus facile de cocher les parties intactes ! Quant à la propreté intérieure …
A un kilomètre de l'aéroport, en pleine nature, nous faisons les procédures de prise en charge. Cerise sur le gâteau, la caution est de 1.200 US dollars ; elle devrait nous être rendue 25 jours (!!!) après la remise du véhicule, le temps de vérifier si nous n'avons pas laissé une amende ou une note de parking impayée ...
Ben, du moment qu'il y a des touristes avec qui ça marche, il n'y a pas de raison de changer …
Nos amis fêtant le contrat du siècle ... Leur voiture n'est pas pourrie ... La photo, c'est au cas où ...
Remontée interminable à la recherche de notre hôtel. Une bonne heure pour faire les 25 kms. Une petite route encombrée de vespas conduites par des pseudo-hippies, les klaxons continus des locaux, et ces foutus essuie-glace qui se mettent en route chaque fois que je veux mettre le clignotant...
Mais la récompense est au bout de l'effort. Nous nous imaginons un verre à la main, les yeux se reposant sur l'horizon marin...
« Heu, si c'est ça l'hôtel, il y a peu de chance qu'il y ait une chambre avec vue sur la mer ... »
« Mais si, mais si, vous allez voir ; tenez, là-bas au fond, c'est bien la mer ! »
Oui ben s'il y a des touristes avec qui ça marche … Ce coup-ci, ce ne sera pas nous !
Le gérant fait la gueule, on s'en fout ! De toutes façons, nous sommes loin des sites que nous voulions visiter à Goa. Nous reprenons notre poubelle ambulante et refaisons le chemin en sens inverse. La copilote s'active et nous atterrissons dans cette chambre, pas très conforme à nos aspirations initiales, mais bien placé.