J2 - Samedi 22 décembre 2017 - Mumbai (Cobala)
Nous émergeons sur les coups de midi, du fait du décalage horaire …
Les dernières heures ont été rythmées par les coups de klaxons des automobilistes, une des bruyantes particularités locales.
Beaucoup de bâtiments de l'époque coloniale, de l'époque où Bombay comptait quelques centaines de milliers d'habitants. Il y en a 15 millions aujourd'hui et Mumbai est bien partie pour devenir, dans les années qui viennent, la deuxième agglomération au monde, derrière Tokyo …
L'avenue que nous suivons est bordée de boutiques de bonne tenue. Mais les trottoirs sont squattés par de petits marchands en tous genres, sandales, lunettes, souvenirs, ou même par des artisans-joalliers travaillant à même le trottoir.
Dès que l'on quitte l'avenue pour passer dans les rues, on retrouve les petites échoppes traditionnelles d'Asie ou d'Amérique du Sud.
Nous accordons notre confiance et notre appétit à un petit restau bien clean. Méfiance, méfiance, pour l'instant...
Sur les conseils du Routard, nous nous hasardons dans un coupe-gorge, siège d'une association humanitaire avec laquelle nous comptons visiter le Mumbai des pauvres demain.
Puis nous décidons de visiter le Chhatrapati Shivaji Maharaj Vastu Sangranhalaya, ex Musée du Prince de Galles (c'était quand même plus simple), construit pour saluer la première visite en Inde du Prince de Galles, futur roi George V. A l'époque, on (en tous cas les anglais) planifiait les voyages à l'avance ; on ne prenait pas un Tokyo-Paris privé sur un coup de tête ...
Un très beau bâtiment avec une immense coupole et un très beau musée. Des sculptures hindoues naturellement, récupérées dans toute l'Inde, de beaux objets témoins de l'art moghol, deux collections de tableaux européens rassemblés par des membres éminents de la famille Tata et … un beau département « tissus et habits » ...
Une dernière procédure d'arrivée : l'achat d'une carte SIM locale. Le marchand est de confiance. (Enfin, on le saura demain car la mise en route n'est pas possible après 18h00). Heureusement, car la procédure est particulièrement soignée avec renseignement d'un formulaire de deux pages, photocopie du passeport, prise de photos, etc.
Dîner dans un restaurant moghol. Le serveur nous assure que les plats sont « low spicy ». Décidément, nous n'avons pas les mêmes repères ...