J8 – Vendredi 1er septembre 2017 – Cidade Velha
Petit retour sur la soirée d'hier : Alors que nous nous apprêtions à aller siroter un Caipirinha sur la terrasse, au soleil couchant, avec en fond sonore Cesaria Evoria, la diva aux pieds nus, accompagnée par le bruit des vagues qui l'ont tant bercée, Cath a décliné l'offre en se plaignant de douleurs à la gorge.
Nous attendons juste que tout ferme dans Carrafal, vers 21h00, pour aller tester les urgences dans le nouvel hôpital. Sans surprise, c'est (nous dit-on) un cubain qui dirige l'hôpital. Mais il n'a rien à voir avec son confrère de Livingstone au Guatemala, il y a 18 mois. Il ne veut parler que portuguech (pour un cubain, c'est bizarre …) et ne cherche pas s'il est possible de s'adjoindre un interprète, alors qu'au Cap Vert beaucoup de gens ont appris le français à l'école.
Il délègue donc dédaigneusement à son adjointe qui tente un diagnostic, que l'on ne comprend pas, et formalise une ordonnance. Nous notons, et saluons, le fait que la consultation (bicéphale) est gratuite !
Ensuite, direction la pharmacie de garde. Coup de chance, nous tombons tout de suite sur la bonne ! Effet de balancier (un coup tu gagnes, un coup tu ne gagnes pas...) : elle ne répond pas au téléphone...
Mais le cachet d'Ibumachintruc donné à l'hôpital fait son effet et Cath pourra passer une bonne nuit. La Caipirinha, quant à elle, restera à l'état de projet inachevé …
Une spéciale dédicace pour Thérèse. Il y avait un flamboyant sous nos fenêtres ! Malheureusement mon téléphone dispose d'un petit zoom (x4). Dommage car j'ai bien noté que certaines fleurs, pas toutes, avait un pétale blanc bien particulier au milieu des pétales oranges. Peut-être est-ce cela que tu chassais ?
Nous reprenons notre petite Panda et descendons le long de la cote Est. Rien de marquant, la mer d'un coté, les collines de l'autre, si ce n'est que nous sommes vraiment en pleine période de semis et de plantation. Tous les adultes et tous les enfants semblent mobilisés par la tâche, leur unique outil, une bêche à bout pointu à la main. Cane à sucre, bananiers, maïs ? Surement tout cela et plus encore. Nous n'avons pas plus de précisions.
Et nous arrivons sur la côte Sud. Nous contournons Praia, grâce à un super- périphérique déserté pour arriver à Cidade Velha, la première capitale de l'île. Nous sommes (enfin) agréablement surpris. La ville est dominée par une citadelle (que nous nous réservons pour demain !). Nous savourons cette rua banana, la première rue jamais construite en Afrique, selon les panneaux touristiques. Il y a même une boutique de souvenirs artisanaux ...
L'hôtel, donnant sur une crique jouxtant la ville, aurait pu être bien … Il semble à l'image de ce pays auquel peu de gens semblent croire. Les cap-verdiens vivant à l'étranger seraient en nombre supérieurs aux 500.000 résidents.
Cath va bien, merci pour elle. Et 2 caipirinhas, 2 !