J22 – Dimanche 22 janvier 2017 – Npa An
Superbe remontée du fleuve Salouen pour rejoindre Npa An. Souvenirs, souvenirs... Le bateau est à peine plus gros... A bord, 3 couples de français et un couple d'allemands avec qui nous sympathisons (les allemands, pas les français). Ciel bleu, 35 °C ! Cette précision, sans intention narquoise, uniquement dans un but documentaire ...
Une halte est même prévue dans un monastère à une demi-heure du départ. Très bonne idée ! L'architecture et les décorations des pagodes sont exceptionnelles. C'est ce qu'on a vu de plus abouti en Birmanie. Je cherche dans le Routard (ce Monastère le mérite ...) ; cela s'appelle U Na Auk Monastery.
Mais ce qui nous marque tout autant, ce sont les birmanes ! Nous cherchons à qualifier leur sourire : bienveillant, joyeux, coquin, mutin, universel, il nous reste peu de jours pour approfondir … Il n'y a aucune (aucune) exception ! Ce qui nous plaît aussi, c'est qu'elles ont envie d'être photographiées avec nous, enfin particulièrement avec Cath, il faut l'avouer ... Il y a même des timides qui prennent des « photos volées » et beaucoup d'autres qui regrettent de ne pas l'avoir fait … On rigole, on se prête au jeu, c'est l'arroseur arrosé, c'est bien !
Tiens, un exemple avec cette jeune femme en longi rouge. Elle vient de se faire photographier avec une française, puis avec un couple de français et qui est la cible suivante ?
Après, c'est la douce remontée du fleuve. Quelques habitations, quelques pécheurs et surtout une bonne vingtaine de « suceuses », ces bateaux qui aspirent le sable du fond du fleuve.
Une panne est même prévue à mi-parcours ! On en rigole avec nos amis berlinois, confiants à juste titre dans les talents de mécanicien de notre pilote.
Apparition des premiers rochers karstiques, caractéristiques de la région de Npa An. Il paraît (cf le Routard) qu'il n'y a que 3 autres sites de même nature au monde : la baie d'Along (souvenirs, souvenirs …), un autre en Thaïlande (c'est pour bientôt …) et un autre en Chine (on promet rien ...).
Le débarquement, c'est vraiment n'importe où, n'importe comment. Nous faisons une chaîne pour mettre en sécurité nos bagages, remontons sur la rive, puis nos chemins se séparent … Hasta la vista, les amis, sur la grande route …
Pour nous, direction l'hôtel Thiri Hpa an. Le grand luxe ! « Y avait plus que celui-ci, avec Wifi et eau chaude ..."
Nous organisons les deux jours à venir avec l'hôtelière. Voyager ici est vraiment d'une simplicité déconcertante. Qu'y a-t-il à voir ? Quel est le meilleur moyen de locomotion ? How much ? Et dix minutes plus tard, tu parades sur un superbe scooter, direction les roches karstiques les plus proches, au milieu des rizières.
Car tu devines que dans ces grandes roches, il y a des grottes et dans ces grottes, il y a … des temples et des bouddhas ! Bravo !!!
La première est originale avec des milliers de bouddhas sculptés dans du stuc collé à la roche.
Nous apprécions la deuxième de loin. On se réserve pour demain...
Nous profitons de notre scooter pour rejoindre le centre ville. Sans grand intérêt. La nuit tombe. Nous nous arrêtons par hasard dans une échoppe. Il y a une dégustation de … whisky birman ! Fidèles à notre ligne de conduite du « tout voir, tout essayer, témoigner », nous repartons avec une bouteille de 50 centilitres. Le coût (3.000 kyatts, soit 2, 7 €) nous interpelle un peu sur le contenu.
Conséquence immédiate ? Après 20 minutes, dans la nuit noire, nous réalisons que nous sommes repartis dans une mauvaise direction !
Au fait, le résultat du Quiz ? Bravo Nanette, bravo Marico … Nous sommes effectivement dans un atelier de fabrication d'élastiques. Le caoutchouc, récolté sur les hévéas aux alentours est légèrement dilué puis coloré. Ensuite, on plonge dans le liquide des bâtons d'environ 1 mètre. Le caoutchouc adhère, sèche (c'est la phase que l'on voit sur la photo), se décolle. Les pièces sont alors découpées à l'aide d'une presse coupante pour donner les élastiques. Ils sont chauffés dans un wok pour leur donner toute leur qualité d'élasticité.