J10 – Mardi 10 janvier 2017 – Le lac Inle via Pindaya
Nuit moyenne. La chambre paraissait confortable. Mais l'unique couverture n'est pas adaptée à la température. On met une double couche de polaires. Réveil à 5h00. Ici aussi, comme à Bagan, il y a un Muezzin bouddhiste ! A partir de 5h00, il psalmodie sans discontinuité. Cerise sur le gâteau : le ptit déj n'est pas prêt. Mais le chauffeur de taxi est là, même s'il nous inquiète un peu en regonflant une des roues sous nos yeux.
L'aiguille du compteur ne dépasse à aucun moment le 60 et nous mettons une heure pour rejoindre Pindaya, où se trouve la grotte aux 8.000 bouddhas.
Nous ne sommes pas déçus ! L'accès de la grotte se trouve en hauteur dans la falaise, comme celle proche de Kuala Lumpur en Malaisie (merci Fine, pour la correction ...)
Mais l'intérieur est totalement surprenant avec ses milliers de statues de bouddhas recouvertes d'or. Ici, tu peux accélérer ton passage au nirvana en acquérant des « merits », notamment en finançant une statue (ou une pagode, ou un temple, cela dépend de tes moyens...). Ton nom figurera alors sur la plaque apposée aux pieds de la statue. Selon le Routard, les bouddhistes consacrent entre 10 et 30% de leurs revenus à l'acquisition de merits. Espérons qu'ils ne soient pas déçus …
Au pied de la grotte, un atelier de fabrication d'ombrelles. Un bon moment également … Nous découvrons d'abord la fabrication du papier ; en 2 heures environ à partir des copeaux d'un bois dont le nom me reviendra sûrement … Puis une petite démo de menuiserie à l'ancienne, bien que toujours d'actualité ici … Cela tombe bien, Cath n'avait pas cet article dans son atelier ...
Sur la route qui entre dans Pindaya, une nuée d'ouvrières s'affairent. Ici, le temps n'est plus à la fabrication de graviers, mais à l'épandage du gravier sur un lit de goudron, fabriqué sur place.
Un peu plus loin, ce sont des lavandières qui œuvrent dans le lac. Comme sur la route, ça papote, ça rigole. Un moyen âge, mais un moyen âge qui semble heureux.
L'après-midi est consacrée à une tentative de découverte du transport en train. Nous prenons peu de risques car Nyaungshwe, au bord du lac Inlé, où nous avons réservé pour ce soir n'est qu'à 1 heure de taxi … mais à 3 heures 30 de train ! La découverte se fait en vraie grandeur puisque, arrivés à 12h00, nous apprenons que l'unique train de 13h30 est annoncé avec 2 heures de retard. Pour l'instant …
Du coup, nous prenons 2 moto-taxis pour revenir dans le Centre ville et savourer deux plats shan, une des nombreuses tribus qui composent le peuple birman. Délicieux.
Retour à pieds à la gare pour découvrir que le train est désormais annoncé avec 3 heures de retard. Pour l'instant … Cela ne sert à rien d'attendre, nous ferions le voyage de nuit. Changement d'option : nous prenons un taxi. Pour info, les taxis sont ici trois fois moins chers que chez nous. On peut en user et en abuser ...
Arrivée à Nyangshwe, au bord du Lac Inlé. Mais ça, on en parle demain ...