J36 - Lundi 1er février 2016 - La Havane (Cuba)
La Havane, bientôt la plus belle ville du monde ? Raûl Castro et Hollande doivent certainement en discuter …
Quant à nous, nous sommes tombés sous le charme de cette ville.
Stoppée dans son développement par l'embargo américain, elle en tire aujourd'hui les avantages.
D'abord les voitures. Ce n'est pas une légende. Une bonne partie du parc auto est constitué par des Chrysler, buiks, Cadillac, Pontiac et autres Chevrolet, ayant plus de … 50 ans !
Certaines sont maintenues en état avec des bouts de ficelle. Mais chacune d'entre elle est désormais « collector » et a une valeur marchande voisinant les 100.000 euros …
Les immeubles, ensuite. Dans le centre ancien ; la plupart des immeubles sont vieux et lépreux, mais ils sont toujours là ! Et ceux qui ont été restaurés l'ont été avec goût. On garde la façade, le patio à l'arrière, quelques murs en briques et le reste est neuf.
On imagine facilement qu'avec l'argent qui va bientôt arriver sur Cuba, c'est tout le Centre ancien qui pourra retrouver son éclat d'il y a un siècle ou deux.
En dehors de ces deux regards, nous sommes acquis à ce peuple, mais sans trop bien comprendre son fonctionnement.
2 heures pour récupérer les bagages. Bon d'accord, ici au moins on les récupère … Une heure de queue aux guichets du bureau de change avant de découvrir qu'il y a un ATM (distributeur de billets) à l'intérieur et non utilisé.
Le taxi qui devait nous attendre avec un panneau « Catherine », est resté anonyme...
Il y a deux monnaies qui circulent dans le pays. Le « peso » et le … « peso convertible » rebaptisé ici le... « peso ». C'est le contexte qui te fait comprendre si le prix est en peso du peuple ou en peso des touristes. Le deuxième valant 25 fois le premier, ce n'est pas un détail sans intérêt … Le pourquoi de la chose nous échappe encore. Nous te le dirons quand les choses s'éclairciront.
Dans la « casa particulare » de David, notre hôte, 2 crocos dorment dans le patio. Pour la paix entre les espèces, il vaut mieux ne pas les caresser...
Notre hôte nous briefe rapidement sur le fonctionnement de la ville, puis nous prenons possession de notre chambre à 200 mètres de là. Très bien.
Nous consacrons la fin de l'après-midi à nous balader sur le malecon, « le bord de mer », et dans le centre ancien, à la recherche d'une très hypothétique voiture de location. Cela nous oblige à faire la quasi-totalité des hôtels de luxe qui hébergent les boutiques des loueurs. C'est ainsi que nous avons pu apprécier la politique de rénovation urbaine …
En ce qui concerne la voiture, cela confirme ce que nous avons lu jusqu'alors : c'est une denrée rare. Nous avons une seule piste à creuser demain. Le coût est deux fois supérieur à celui payé au Mexique ou au Guatémala.
Mais sous le charme du pays, nous sommes prêts à faire l'effort.
Un dernier regard, sur la nourriture cette fois. Nous étions prévenus qu'il ne fallait pas être difficiles. Nous nous sommes donc contentés du plat du jour : grillade de poisson, crevettes et … langouste ! Sûr qu'on doit se lasser au bout d'un certain temps … Mais pour l'instant, cela va ...
Un dernier mot concernant Internet : No comment ! Mais vous trouverez les photos dans le dernier album d'Amérique Centrale. Si j'arrive à les télécharger ...