J32 – Jeudi 28 janvier 2016 – Livingstone, chez les Garifunas, via Rio Dulce, chez Rita ...
El Remate. Nous profitons du Wifi de l'hôtel pour planifier la suite du voyage, réserver les billets d'avion pour Cuba et admirer les oiseaux qui viennent profiter du téléphérique qui leur est dédié.
Puis c'est la descente vers le sud. La route est belle, peu fréquentée et avec relativement peu de tumulos. L'objectif : arriver à Rio Dulce, prendre une lancha pour descendre la rivière et passer la nuit à Livingstone chez les Garifunas. Particularité de Livingstone : alors qu'il ne s'agit pas d'une île, la ville n'est joignable que par bateau, les Garifunas trouvant apparemment les choses très bien ainsi !
Grosse pensée pour Rita en arrivant à Rio Dulce ! Nous avons pensé à toi toute l'après-midi et cherché en vain Galopin !!!
Et premier embouteillage du voyage. Heureusement, alors que nous allions nous embarquer sur le pont un indic nous fait signe de quitter la route. 10 minutes plus tard, nous avons nos billets pour Livingstone et la petite Kia est stationnée dans un parquéo surveillé.
Nous sommes toujours un peu paranos et nous nous demandons si c'est un bon plan. La remontée du Mekong, avec Azzandel, est gravée dans nos mémoires...
A 14h30, il y a plusieurs lanchas au départ. Les pilotes font un tri entre les touristes et les locaux... Bizarre ! Nous partons … dans la direction opposée à Livingstone. Rebizarre !
En fait, c'est pour nous faire admirer l'ancien fort qui garde la ville et l'entrée du lac ! Le pilote nous fera ainsi faire un petit parcours touristique : le fort, les oiseaux du Rio, les nénuphars avec cette petite vendeuse de colliers. Puis, un arrêt de 15 minutes chez l'un de ses amis qui tient le bistrot « Agua Calente », là où une source d'eau chaude se déverse dans le Rio. Mais tout cela, gratuitement et sans pression. « Take it cool », comme nous le recommande un de nos compères de navigation.
Livingstone nous fait une bonne impression. D'abord, la ville est propre ! Ensuite, elle est peuplée par les Garifunas, les descendants d'anciens esclaves de l'île de Saint Vincent qui se sont installés ici après avoir été baladés dans les Caraïbes.
Les derniers TVO (touristes en voyage organisé) partis, la ville retrouve le calme et la sérénité des îles des Caraïbes.
Un grand moment ! Cath traîne une bronchite depuis maintenant 15 jours que les conseils (éclairés) d'Alain et les antibiotiques n'ont pas réussi à enrayer. Nous nous arrêtons dans une pharmacie paroissiale pour acheter du sirop. Les pharmaciennes appellent aussitôt le médecin qui officie derrière. Celui-ci nous invite à passer dans son cabinet, shuntant les patients de la salle d'attente et une dame et sa fille déjà assises dans son cabinet. Nous nous sentons un peu gênés.
Il ausculte Cath puis prend son téléphone pour appeler Nathalia, une amie qui parle un excellent français. Et la consultation se poursuit ainsi, à 3... Retour à la pharmacie pour changer l'antibiotique et ajouter quelques médocs de soutien. Total tout compris : 79 quetsales (7,90 €) ! Cath se sent déjà beaucoup mieux...
Dîner. Nous souhaitions goûter le tapado, la bouillabaisse locale dans un restau qui forme les professionnels locaux de la restauration. No hay ! Nous devons nous rabattre sur une autre spécialité locale : la … langouste. Hum ! Bon travail, l'apprenti cuistot !
Je teste au passage le « loco coco », un apéritif à base de jus de noix de coco et de Rhum. Cela ne vaut pas la Pina Colada.
